AES : le Mali reçoit une invitation spéciale pour réintégrer la CEDEAO

Présidence de la BAD : le Mali apporte son soutien à la candidature de ce pays Maghrébin

Crédit photo : Jeune Afrique

Le président du Ghana a été reçu le 8 mars 2025 à Bamako par le chef d’Etat malien, le général Assimi Goïta. Lors de cette audience, John Mahama a encore tenté de le convaincre à renouer avec la CEDEAO.

« Le manque de confiance est à la base des discordes, mais, nous pensons que c’est encore possible de trouver un terrain d’entente », a affirmé le président John Dramani Mahama dans une courte déclaration à l’issue d’un entretien de plusieurs heures au palais présidentiel dans la capitale malienne.

« J’ai été bien accueilli et je repars satisfait de nos échanges », a poursuivi M. Mahama avant de reprendre l’avion. Il a aussi ajouté que les « installations portuaires du Ghana sont à disposition » du Mali.

Le Mali ainsi que ses voisins le Burkina Faso et le Niger ont connu entre 2020 et 2023 des coups d’Etat. Les trois pays se sont unis au sein d’une confédération, l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

Les raisons de la rupture entre l’AES et la CEDEAO

La rupture entre les trois pays dirigés par des militaires et la CEDEAO s’est faite après le coup d’Etat au Niger, en juillet 2023.

A l’époque, l’organisation ouest-africaine avait menacé d’intervenir militairement et imposé de lourdes sanctions économiques à Niamey, levées depuis.

En janvier 2024, les trois pays ont claqué la porte de la CEDEAO. Ils l’accuse entre autres de ne pas les avoir assez aidé dans la lutte contre les violences jihadistes ou d’être inféodée à la France;

Il faut rappeler que les pays membres de l’AES  entretiennent des relations glaciales avec l’hexagone.

La décision a pris effet un an plus tard, le 29 janvier 2025.

A l’occasion d’une rencontre avec le président ivoirien Alassane Ouattara, le président ghanéen avait déjà fait une pareille proposition.

Il avait proposé de faire le « pont entre la Cedeao et les trois pays (de l’AES) pour voir comment nous pouvons travailler ensemble pour qu’ils restent dans la sous-région et faire une transition vers la démocratie constitutionnelle ».

Le chef d’Etat malien ne s’est pas exprimé après sa rencontre avec M. Mahama.

Avec AFP

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