Réunis au sein de l’AES, le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont franchi un nouveau cap.
En effet, du 18 au 19 septembre 2025, les présidents des conseils législatifs des trois pays se sont retrouvés à Ouagadougou pour préparer la création du parlement de l’AES. Ils se sont concertés pour finaliser les documents fondateurs de cette institution, à savoir un traité additionnel et un règlement intérieur. Ces textes seront ensuite soumis aux chefs d’État des trois pays afin d’en assurer la ratification officielle.
Par ailleurs, les dirigeants ont affirmé que ce parlement constitue un lien direct entre les gouvernements et les populations.
Selon le Dr Harouna Mamadou Djingarey, président du conseil législatif du Niger, les citoyens ont placé de grands espoirs dans l’AES. Il a ajouté que ce nouvel organe va incarner une représentation concrète des peuples du Mali, du Niger et du Burkina Faso, unis par des langues et une histoire communes.
En outre, cette institution aura pour objectif de renforcer la coopération régionale sur plusieurs fronts. Elle vise notamment à consolider l’intégration économique et à stimuler le développement local, pour le bénéfice direct des populations.
Depuis sa création en 2023, l’AES s’est imposée comme un acteur clé face aux défis sécuritaires et aux pressions extérieures. Ainsi, la réunion de Ouagadougou marque une étape décisive, car elle a permis de transformer les ambitions politiques et sécuritaires en initiatives concrètes.
Au terme de ces deux jours de travaux, le parlement de l’AES devrait être officiellement lancé. Cette avancée viendra renforcer la représentation citoyenne et confirmer la volonté du Niger, du Mali et du Burkina Faso d’unir leurs forces pour la sécurité et le développement durable de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).