Le Mali, pays membre de l’AES, a franchi une étape historique en 2025 dans sa quête de souveraineté avec la création d’une industrie militaire nationale.
Sous la houlette d’Assimi Goïta, Bamako a décidé de se doter d’une industrie militaire.
Ce projet ambitieux vise à produire localement des armes, munitions, véhicules militaires et explosifs, réduisant ainsi la dépendance du pays vis-à-vis des fournisseurs étrangers.
Cette industrie militaire va permettre au pays d’assurer les moyens de sa sécurité.
Le Président Goïta a réservé la primeur de ce projet à la nation, lors de son allocution le 22 septembre 2024, à l’occasion de la célébration de la 64ème année de l’accession du Mali à l’indépendance.
Selon lui, il faut maîtriser les outils de défense pour protéger efficacement le territoire et les citoyens maliens.
Ainsi, dira-t-il : « Le Mali ne sera plus dépendant des aléas des partenariats extérieurs. Nous construisons une force capable de garantir notre souveraineté et celle de nos voisins au sein de l’Alliance des États du Sahel ».
Comme on peut le voir, cette initiative s’inscrit dans une ambition nationale axiale qui est véritablement ancrée dans la réalité et le contenu du discours officiel et qui reflète le renforcement de capacités et des dynamiques de recrutement chez les Forces armées maliennes (FAMa).
Ce renforcement acté ces derniers mois par l’acquisition constante d’équipements militaires de nouvelle génération est rendu possible par l’engagement réel de la Russie, de l’Iran et de la Turquie auprès du Mali.
Ces unités d’assemblage vont regrouper des ateliers de montage de véhicules tactiques légers, de fabrication d’armes stratégiques pour les opérations terrestres des forces armées et de sécurités, de fabrication de munitions et d’explosifs à usage civil, pour répondre aux besoins stratégiques internes, réduisant la dépendance aux importations.
Le Mali qui fait partie de l’AES, s’engage ainsi résolument dans une ère de souveraineté affirmée avec la confirmation de la création de son industrie militaire nationale.
Cette initiative stratégique, véritable « pilier central de la refondation de l’État » et du Programme d’Action du Gouvernement (PAG) 2025-2026, a été adoptée à l’unanimité par le Conseil National de Transition (CNT) le 19 mai 2025.