AES : le Burkina Faso, le Mali et le Niger prennent une initiative qui va plaire aux populations ; la libre circulation des…

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Crédits photo : Le Faso / DR

Les trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger viennent de lancer le projet sur la libre circulation des biens et des personnes.

Concrètement, une réunion historique s’est ouverte ce mardi 10 décembre 2024 à Niamey, réunissant les hauts fonctionnaires et experts du Burkina Faso, du Mali et du Niger pour dessiner les contours de leur future politique de libre circulation.

Il faut savoir que l’initiative de la libre circulation entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger intervient à un moment important pour l’AES. En effet, le compte à rebours est lancé vers le 28 janvier 2024, date officielle de leur retrait de la CEDEAO.

L’enjeu est donc de taille : maintenir et réinventer les modalités de circulation des personnes et des biens dans un espace sahélien en pleine mutation.

C’est la raison pour laquelle la rencontre de Niamey est si importante.

Adani Illo, Président du Comité national de l’opérationnalisation de la confédération des États du Sahel, n’a d’ailleurs pas manqué de marteler l’objectif de cette première réunion post-signature du traité confédéral de juillet 2024 : établir un cadre juridique et opérationnel qui réponde aux aspirations des populations.

Le représentant du Burkina Faso, Saidou Zongo, a, quant à lui, particulièrement insisté sur la nécessité de privilégier les intérêts des peuples dans cette nouvelle configuration.

Cette position fait écho aux préoccupations exprimées par Ph.D Mahamane Amadou Maiga, chef de la délégation malienne, qui rappelle que la libre circulation touche aux aspects les plus sensibles de la vie quotidienne des citoyens.

L’ambition de l’AES va au-delà d’une simple réorganisation administrative. Il s’agit de créer un véritable espace de prospérité et de solidarité, comme en témoignent les discussions autour des dispositifs de gestion des flux transfrontaliers.

Les délégations examinent notamment les mécanismes permettant de garantir la fluidité des mouvements tout en assurant la sécurité des échanges.