Selon plusieurs médias, notamment, Afrique sur 7, la Russie a salué l’initiative du Niger, du Mali et du Burkina Faso, portant sur la création de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Pour Moscou, cette initiative de ces trois pays de l’Afrique sahélienne leur permettra de se libérer de l’influence occidentale.
« La Russie salue la création d’une nouvelle architecture en Afrique de l’Ouest. Nous constatons l’aspiration croissante des peuples du continent africain, et en premier lieu des pays du Sahel, à restaurer leur indépendance, à se libérer du joug colonial occidental et à se développer à leur guise », aurait affirmé l’ambassadeur de Russie au Burkina Faso, Igor Martynov, selon Afrique sur 7.
Pour le diplomate russe, la position de la Russie en ce qui concerne la politique occidentale en Afrique est bien connue de tous.
Il a souligné que la politique de Mouscou envers les pays africains est bien différente. À l’en croire, cette politique est caractérisée par » les principes de non-ingérence, de respect mutuel et de coopération honnête », rapporte le média susmentionné.
Il faut dire que bien avant le diplomate russe, la porte-parole du gouvernement de Vladimir Poutine, Maria Zakharova, s’était prononcée par rapport à la création de cette organisation.
« Nous avons le plaisir de voir que ces pays ont l’intention de définir un moyen de consolider leurs forces pour assurer leur sécurité et leur prospérité économique », avait-elle déclaré.
« Compte tenu de notre approche de la problématique africaine, nous saluons cette initiative et nous voyons qu’elle correspond aux aspirations des peuples des trois pays et elle aura un impact sur la sécurité de la région russe.
La Russie confirme son intention d’apporter son appui, autant que possible, à cette alliance des Etats du Sahel, notamment en matière de sécurité, de la formation du personnel militaire et des organes de police et en développant une coopération économique », a-t-elle ajouté.
Pour rappel, le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont d’un commun accord décidé de quitter la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de créer leur propre organisation.