Au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), des voix se lèvent pour réclamer une montée en grade du président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.
Le chef d’État burkinabè pourrait bientôt être élevé au grade de général comme ses homologues nigérien Abdourahamane Tiani et malien Assimi Goïta.
À l’occasion de la célébration de l’an 1 du retrait de Ouagadougou, Niamey et Bamako de la CEDEAO, les jeunes du nouveau bloc sahélien ont formulé une importante demande en faveur du président burkinabè.
Selon le média public Burkinabé, l’Agence d’information du Burkina (AIB), les jeunes de l’AES réclament la nomination du capitaine Ibrahim Traoré au grade de général.
Le mardi 28 janvier 2025, le Conseil national des jeunes de l’AES, a publiquement exprimé sa volonté de voir l’homme fort du Burkina Faso, élevé au rang de général de l’armée.
Pour le Conseil, il s’agira d’une élévation en reconnaissance des innombrables efforts consentis par le capitaine Ibrahim Traoré en faveur de l’émancipation des peuples de la région du Sahel.
« En ce jour historique où nous célébrons la sortie officielle du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO, nous, jeunes de l’AES, réclamons la nomination du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, au grade de général », a déclaré Ismaël Sawadogo, président du Conseil national des jeunes de l’AES.
« Il le mérite. Ses actions sur le terrain sont louables et sa détermination est sans faille », a-t-il ajouté.
Pour le président du Conseil national des jeunes de l’AES, le dirigeant burkinabè a su poser les jalons nécessaires au développement du Burkina.
« En moins de trois ans, le capitaine Traoré a réussi à redonner à notre armée la place qui lui revenait et a entrepris plusieurs chantiers de développement au Burkina Faso », a-t-il conclu.