C’est une information qui vient de tomber et par les moindres. La Banque mondiale va soutenir le Mali, un membre important du groupe de l’AES pour la connectivité et la résilience des infrastructures routières du pays.
La Banque Mondiale a approuvé à ce pays de l’AES, un crédit de l’Association Internationale de Développement (IDA) d’un montant de 219.8 millions de dollars (environ 133 milliards F CFA) pour soutenir ce pays de l’AES dans l’amélioration de la connectivité résiliente au climat des corridors routiers prioritaires du pays, c’était à Washington, le 28 mai 2025.
Ce soutient au Mali rentre dans du Programme d’amélioration de la connectivité et la résilience des infrastructures routières (Mali Nafa Soro Siraw, Mali-NSS) qui réhabilitera et modernisera le tronçon Diéma-Sandaré, long de 137,7 km, du Corridor Bamako – Dakar par le Nord aux normes de résilience climatique.
Ensuite, la Banque mondiale financera également la réhabilitation des aménagements annexes et hydrauliques le long des routes et pistes rurales dans les régions de Nioro et Kayes, autour de la zone d’influence du tronçon Diéma-Sandaré.
Enfin, le projet renforcera les agences routières nationales par le biais d’un renforcement des capacités et d’investissements dans les institutions publiques.
A ce que l’on sache de ce projet de la Banque mondiale, il semblerait qu’un million d’habitants situés dans un rayon de 150 km le long de la route bénéficiera indirectement à ce projet. Et que les bénéficiaires directs sont les usagers de la route et les populations proches des routes rénovées et entretenues.
Le projet réduira également la durée des trajets et les coûts de transport pour les usagers de la route.
« La remise en état des tronçons détériorés améliorera la capacité d’adaptation du réseau routier national dans son ensemble, compte tenu de l’importance cruciale du Corridor Bamako – Dakar pour la connectivité… Grâce à cette nouvelle opération, des infrastructures routières de meilleure qualité, plus sûres et résilientes au climat amélioreront l’accès à l’éducation, aux soins de santé et aux marchés ; elles permettront également l’accès aux opportunités économiques, en particulier pour les femmes et les jeunes filles. » a déclaré Clara de Sousa, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali.