Le Niger, membre de l’Alliance des États du Sahel (AES) émerge comme un territoire stratégique attirant l’attention des majors énergétiques maghrébines.
Avec des réserves d’uranium estimées à 290 000 tonnes et des gisements pétroliers prometteurs dans le bassin de Termit, le pays semble devenir un hub énergétique régional.
C’est le duo énergétique algérien – Sonelgaz, Sonatrach – qui impulse véritablement la nouvelle dynamique d’investissement envers le Niger, membre de l’AES.
Ces acteurs majeurs ne se contentent plus d’une approche traditionnelle, mais développent des stratégies d’intégration complètes.
Sonelgaz illustre parfaitement cette nouvelle doctrine.
Sous l’impulsion de Mourad Adjal, le groupe public algérien déploie un projet ambitieux de centrale électrique.
Au-delà de la simple infrastructure, Sonelgaz propose un transfert de compétences complet, mobilisant ses cinq écoles spécialisées pour renforcer les capacités locales en énergies renouvelables et distribution électrique.
Parallèlement, Sonatrach concrétise un partenariat technique structurant avec Sonidep.
La construction programmée d’une raffinerie et d’un complexe pétrochimique à Dosso marque une étape importante.
Deux sous-commissions ont été constituées pour accompagner ces projets d’envergure, signalant une approche collaborative et prospective.
Ces investissements s’inscrivent aussi dans une vision géopolitique large. Les accords récents, initiés lors des visites diplomatiques croisées, traduisent une volonté de développement mutuellement bénéfique.
Le mémorandum d’entente en préparation entre Sonelgaz et Nigelec du membre de l’AES cristallise cette nouvelle ambition sur le gaz, le pétrole et d’autres ressources du pays.