AES : après l’hymne, le Mali, le Burkina et le Niger vont se doter d’une…

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Crédits photo : Création L-Frii Media

Les experts de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) formée par le Mali, le Burkina Faso et le Niger se sont réunis mercredi à Bamako.

Leur objectif est clair : élaborer une stratégie commune de sécurité routière. Cette rencontre est une nouvelle étape dans la coopération entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger au sein de l’AES.

La sécurité routière représente un défi de taille pour les trois pays. Les accidents de la route causent de nombreuses pertes humaines et économiques chaque année. Les experts cherchent donc à harmoniser leurs approches pour réduire ce fléau.

Mama Djenepo, secrétaire général du ministère malien des Infrastructures et des Transports, a présidé l’ouverture de cette rencontre.

Il était accompagné d’Ousmane Maiga, directeur général de l’ANASER (Agence Nationale de la Sécurité Routière du Mali).

Chaque pays membre a présenté son cadre institutionnel et législatif. Ces présentations ont porté sur les textes de création et d’organisation.

Elles ont également abordé les politiques de sécurité routière et les statistiques d’accidents.

Un point central des discussions concerne les facteurs de risque. Les experts ont examiné les limites et contrôles de vitesse dans chaque pays.

La conduite en état d’ivresse a également été discutée. D’autres sujets comme le port du casque, la ceinture de sécurité et l’usage du téléphone au volant ont été analysés.

Le financement reste « un défi majeur pour une lutte efficace contre le fléau« , selon M. Djenepo. Les participants ont donc engagé une réflexion sur cette question essentielle.

L’objectif final est d’aboutir à « une gestion efficiente de la sécurité routière dans l’espace AES ». Cela passe par une meilleure collaboration entre les agences de prévention.

Les experts souhaitent aussi améliorer les investissements dans ce domaine. La poursuite des réformes institutionnelles fait également partie des priorités.

Regma Zongo, directeur général de l’Office national de la sécurité routière du Burkina Faso, a souligné que « la sécurité routière est l’affaire de tous ».

Il a insisté sur l’importance d’harmoniser les textes entre les trois pays. Cette harmonisation permettra de « renforcer nos actions et trouver des solutions qui puissent assurer de façon optimale la sécurité sur nos routes ».

De son côté, Hamissou Ousoumane, directeur général de l’Institut national de la sécurité routière du Niger, a rappelé l’engagement des chefs d’État.

« Cette rencontre sur la sécurité routière s’inscrit dans le sens de la concrétisation des engagements de la confédération AES. Nos chefs d’État sont à pied d’œuvre pour réduire les accidents routiers », a-t-il déclaré.

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