Le dimanche 15 septembre 2024, l’Alliance des États du Sahel (AES), qui regroupe le Mali, le Burkina Faso et le Niger, a célébré l’an 1 de son existence.
À l’occasion de la célébration de ce premier anniversaire, le Colonel Assimi Goïta, chef d’État de la République du Mali et président en exercice de l’AES, a annoncé plusieurs projets ambitieux.
Selon l’actuel patron de la nouvelle organisation ouest africaine, ces projets de grande envergure devraient permettre de renforcer la connectivité entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
En effet, dans un discours prononcé dimanche à l’occasion de l’an 1 du bloc, Assimi Goïta a annoncé la mise en place d’un passeport biométrique et d’une chaîne d’information commune pour renforcer leur coopération.
En plus de cela, la nouvelle alliance sahélienne envisage d’accélérer son intégration économique.
À cet effet, le président en exercice du bloc, le colonel Assimi Goïta, a annoncé le lancement d’un Banque d’investissement et d’un Fonds de stabilisation.
« Nous travaillons à renforcer notre intégration économique et sociale en favorisant la libre circulation des biens, des services et des personnes.
Nos économies sont complémentaires et nous avons décidé de mutualiser nos efforts dans des domaines clés comme les investissements, la fiscalité et l’exploitation des ressources naturelles« , a déclaré le colonel Assimi Goïta.
Par ailleurs, le chef de l’État malien a réitéré la détermination des pays membres de l’AES, à lutter contre le terrorisme.
Il en a profité pour dénoncer le soutien de certains pays au terrorisme international dans la région Sahel.
Suite à cette sortie du président de la transition de la République du Mali, une question se pose désormais au sein de l’opinion publique. Un retour du Burkina Faso, du Mali et du Niger au sein de la CEDEAO est-il désormais inenvisageable?