Plusieurs mois après avoir quitté la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), le Burkina Faso, le Mali et le Niger semblent décidé à ne plus faire marche arrière.
La mise en place de certaines instances pour la consolidation de la nouvelle organisation sahélienne est désormais au centre des échanges.
En effet, la nouvelle institution qui a vu le jour en Afrique sahélienne et créée par la junte militaire au pouvoir au Burkina Faso, au Mali et au Niger, veut se doter d’un Parlement.
Cette instance qui exercera le pouvoir législatif, sera constituée des députés du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
Les discussions sur ce projet de Parlement conjoint aux trois États de l’Alliance du Sahel ont été au centre des échanges le jeudi 25 juillet 2024 dernier.
En effet, le président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a reçu en audience le président du Conseil national de la transition du Mali, le colonel Diaw.
Selon les informations rapportées par le média français RFI, la question de la création d’un Parlement conjoint aux trois pays membres de l’AES a été au cœur de leurs échanges.
À en croire le média français, la visite du président du Conseil national de la transition malienne au chef d’État burkinabè s’inscrivait dans le cadre de la consolidation des « liens de fraternité entre les États confédérés de l’AES ».
Cependant, pour le moment, aucune date n’a été donnée pour la mise en place de cette Assemblée sahélienne.
« Il en est de même pour les modes de désignation et les mandats des futurs membres de cet organe législatif en gestation », a précisé RFI.