AES : après avoir claqué la porte de la CEDEAO, le Burkina Faso aux côtés du Mali et du Niger déclare…

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Crédits photo : AIB / DR

Après son retrait de la CEDEAO aux côtés du Mali et du Niger, les autres membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), le président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré a réaffirmé lundi 9 juin 2025 les ambitions du groupe.

Selon ses propos, l’objectif du Burkina Faso, le Mali et le Niger (rassemblés dans l’AES), après leur sortie fracassante de la CEDEAO, est de transformer leur région en zone de sécurité absolue.

Depuis le palais de Koulouba à Ouagadougou, le capitaine Ibrahim Traoré a exposé la vision commune de l’AES.

L’ambition du Burkina Faso, du Mali et du Niger, membres de l’AES, après avoir claqué la porte de la CEDEAO

L’objectif principal consiste à créer un espace de sécurité totale pour exploiter convenablement les ressources naturelles. Ces richesses doivent désormais profiter directement aux populations locales, contrairement à l’époque de la CEDEAO.

Cette alliance sahélienne, créée en septembre 2023, rassemble trois nations déterminées à rompre avec l’ancien système.

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont choisi de mutualiser leurs efforts pour combattre les menaces sécuritaires régionales. Parallèlement, ils lancent un développement durable axé sur leurs masses populaires.

L’événement du 9 juin 2025 revêt une dimension symbolique particulière. Pour la première fois, l’hymne de l’AES a résonné au palais présidentiel burkinabé lors de la montée des couleurs. Cette cérémonie officialise le tournant pris par ces pays africains après leur rupture avec la CEDEAO.

Le président Traoré a prononcé des mots forts lors de cette allocution historique. « Le Sahel ne restera pas pauvre », a-t-il déclaré avec conviction.

Cette phrase résume parfaitement la philosophie de l’AES face aux défis économiques de la région. Les dirigeants sahéliens comptent poursuivre leur développement autonome malgré les pressions internationales.

La stratégie de l’AES repose sur la valorisation des ressources locales. Contrairement au modèle CEDEAO, cette confédération privilégie l’exploitation directe des richesses minières et agricoles. L’objectif final vise à améliorer concrètement les conditions de vie des populations sahéliennes.

Le capitaine Traoré a également insisté sur les qualités traditionnelles burkinabé. Il a rappelé que les citoyens de son pays sont reconnus pour leur courage, leur travail et leur résilience. Ces valeurs constituent selon lui les fondements du succès de l’AES dans sa mission post-CEDEAO.

L’appel présidentiel s’adresse directement aux Burkinabé pour qu’ils redoublent d’efforts. Le développement national dépend de l’engagement de chaque citoyen dans cette nouvelle dynamique sahélienne. Cette mobilisation populaire représente un pilier essentiel de la stratégie AES.

Le chef d’État burkinabé a souligné la réputation internationale de ses compatriotes. Partout dans le monde, les Burkinabé se distinguent par leurs valeurs d’intégrité et de travail. Cette reconnaissance mondiale renforce la crédibilité de l’AES sur la scène africaine et internationale.

La Confédération AES poursuit donc sa construction méthodique après la sortie de la CEDEAO. Les trois pays sahéliens comptent démontrer qu’une alternative viable existe au modèle ouest-africain traditionnel. Leur objectif consiste à prouver que l’union sahélienne peut générer prospérité et sécurité.

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