Armement : ce pays de l’AES annonce des usines d’assemblage d’armes et de véhicules militaires

Armement : ce pays de l’AES annonce des usines d’assemblages d’armes et de véhicules militaires

Crédit photo : DR

Aujourd’hui, au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), le Mali veut enclencher des mécanismes innovants pour assurer sa sécurité.

Au fil des années, les groupes armés terroristes ont su adapter leurs stratégies pour continuer à semer la terreur et la désolation sur le territoire malien.

 Les forces armées maliennes elles aussi ne cessent de se réinventer pour faire face à un ennemi perfide qui use de toute sorte de stratagèmes pour atteindre ses objectifs.

La guerre coûte cher et une guerre asymétrique encore plus. Il faut acquérir régulièrement de l’armement qui nécessite une maintenance de pointe.

Cela a un impact considérable sur le budget national. C’est ainsi que les premières autorités maliennes ont décidé de mettre en place une industrie militaire qui va répondre aux besoins des forces armées nationales.

À l’occasion du 64ᵉ anniversaire de l’armée malienne, célébré le lundi 20 janvier, le président Goïta a dévoilé les grandes lignes de ce projet lors d’un discours à la nation.

 L’initiative inclut l’installation d’usines dédiées à l’assemblage d’armes individuelles et collectives, au montage de véhicules tactiques légers, ainsi qu’à la fabrication de munitions et d’explosifs à usage civil.

 Selon le chef de l’État, cette démarche s’inscrit dans une vision stratégique d’autonomie militaire. L’annonce de cette industrie militaire marque un tournant dans l’histoire de l’armée malienne.

En s’appuyant sur des unités de production locales, le pays membre de l’AES, espère non seulement moderniser ses équipements militaires, mais aussi stimuler l’économie nationale à travers la création d’emplois spécialisés et le développement de compétences techniques.

 Cependant, la mise en place d’une industrie militaire nationale n’est pas sans défis. Les investissements initiaux, les transferts de technologies, ainsi que la formation de personnels qualifiés figurent parmi les obstacles majeurs.

 De plus, le Mali devra veiller à aligner ses ambitions sur les normes internationales afin de prévenir toute dérive et de garantir un usage responsable des équipements produits.