Un membre de l’Alliance des États du Sahel (AES) envisage grandement d’amnistier les auteurs d’un coup d’État.
En effet, le gouvernement d’Ibrahim Traoré, membre fondateur de l’Alliance des États du Sahel (AES), vient d’adopter un projet de loi d’amnistie concernant les événements de septembre 2015.
La décision a été annoncée le 18 décembre 2024 en Conseil des ministres par Rodrigue Bayala, ministre de la Justice.
L’amnistie proposée n’est pas inconditionnelle.
En effet, les bénéficiaires devront reconnaître leur implication dans la tentative de coup d’État des 15 et 16 septembre 2015.
Ils doivent aussi démontrer un comportement exemplaire et, fait notable, s’engager activement dans la reconquête du territoire national.
Cette dernière condition résonne particulièrement avec les priorités actuelles du régime du capitaine Ibrahim Traoré.
Pour rappel, le président de la transition, Ibrahim Traoré, est, lui aussi, arrivé au sommet du pays à travers un coup d’État.