En visite dans un pays d’Afrique de l’Ouest, Adebayor Sheyi a une fois de plus prouvé qu’il ne se contente pas de son statut d’icône du football.
Face à un public attentif, l’ancien capitaine des Éperviers du Togo a livré un discours inspirant sur l’héritage, la mémoire et l’engagement.
Avec assurance, il a déclaré : « Au Togo, j’ai un grand nom, mais je veux laisser une trace dans ce pays… ». Et le pays en question, qu’il souhaite marquer durablement, c’est la Guinée.
Présent à Conakry à l’occasion du lancement du Pass Agrégat Salarié, Adebayor a profité de la tribune pour exprimer sa vision d’un engagement qui dépasse les frontières nationales.
Il a tenu à rappeler que la notoriété n’a de valeur que si elle est utilisée pour impacter positivement d’autres peuples.
« Tôt ou tard, nous partirons… Et que laisserons-nous derrière nous ? » a-t-il ajouté. Cette interrogation profonde reflète son désir de participer à des projets concrets sur le continent.
L’ancienne gloire de Man City veut donc que son nom, déjà respecté au Togo, soit également associé à des actions durables en Guinée, au Cameroun, en Sierra Leone, au Mali ou au Liberia.
En Guinée, Adebayor Sheyi voit un pays en pleine transformation. Il salue les efforts menés par les autorités pour faire avancer les choses et affirme vouloir y contribuer.
« Je veux qu’on se souvienne de moi ici dans cent ans », a-t-il lancé avec émotion, suscitant des applaudissements nourris.
Ce témoignage dépasse le cadre du sport. Il illustre la trajectoire d’un homme qui, après avoir conquis les terrains de football, cherche désormais à bâtir un héritage social et symbolique.
À travers ses mots et ses actes, Adebayor encourage donc la jeunesse africaine à penser au-delà des frontières, à rêver grand et à agir pour un avenir meilleur.
Avec cette déclaration, la star togolaise montre que l’engagement sincère peut prolonger l’impact d’une carrière. Et que même loin des stades, l’on peut encore marquer l’histoire.