Achraf Hakimi a relancé le débat sur le rythme d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations en se montrant favorable à une CAN disputée tous les quatre ans.
Le latéral droit marocain estime que ce changement pourrait renforcer l’image du football africain et accroître l’engouement autour de la compétition phare du continent. Interrogé sur cette éventualité, le joueur du Paris Saint-Germain n’a pas caché son enthousiasme.
« La CAN tous les quatre ans ? C’est très bien », a-t-il affirmé sans détour. Selon Achraf Hakimi, cette réforme permettrait d’installer davantage de rareté autour du tournoi, un facteur clé pour augmenter sa valeur symbolique et médiatique.
Dans son argumentaire, le capitaine des Lions de l’Atlas met en avant l’impact psychologique sur les joueurs. À ses yeux, une CAN moins fréquente créerait une attente plus forte. « Il y aura plus de hype, les joueurs auront plus envie de la jouer », a-t-il expliqué.
Pour Achraf Hakimi, la rareté de l’événement renforcerait la motivation des internationaux africains, souvent tiraillés entre les exigences de leurs clubs européens et les compétitions continentales.
Au-delà de l’aspect sportif, le défenseur marocain évoque aussi une question d’image. Il estime qu’un changement de calendrier pourrait contribuer à une meilleure considération du football africain sur la scène mondiale.
« Les gens vont plus respecter le continent africain », a-t-il insisté, soulignant la nécessité de repositionner la CAN comme un événement majeur du football international, au même titre que l’Euro ou la Copa América.
Ces déclarations interviennent dans un contexte de réflexion plus large au sein du football africain. Depuis plusieurs années, la fréquence biennale de la CAN suscite des débats, notamment en raison des conflits de calendrier avec les championnats européens et des critiques récurrentes sur la fatigue des joueurs africains évoluant à l’étranger.
Certains acteurs plaident pour une réforme structurelle afin de moderniser la compétition et d’en accroître l’attractivité commerciale. Toutefois, l’idée d’une CAN tous les quatre ans ne fait pas l’unanimité.
Plusieurs fédérations africaines y voient un risque de perte de visibilité pour le football local et de diminution des opportunités de compétition pour les sélections nationales.
D’autres estiment au contraire que cette réforme permettrait d’améliorer l’organisation, la qualité des infrastructures et la préparation des équipes. En prenant position publiquement pour une CAN tous les 4 ans, Achraf Hakimi apporte un soutien de poids à ce courant de pensée.
Figure emblématique du football africain moderne, son avis reflète celui d’une génération de joueurs évoluant au plus haut niveau et soucieuse de l’évolution du statut du continent dans le football mondial.