En Afrique de l’Est, l’Éthiopie a récemment ouvertement accusé l’Erythrée de préparer une guerre contre elle.
À travers un courrier au Secrétariat général des Nations Unies, António Guterres, le Addis-Abeba a dénoncé les actions de son voisin.
Selon l’Éthiopie, son voisin serait de connivence avec le Front populaire de libération du Tigré (TPLF) pour lui déclarer la guerre.
Le pays a notamment affirmé que « la collusion entre le gouvernement érythréen et le TPLF est devenue plus évidente ces derniers mois ».
Suite aux accusations des autorités éthiopiennes, l’Erythrée n’a pas tardé à réagir.
De son côté, le gouvernement érythréen a réfuté ces accusations assurant ne pas préparer de guerre contre son voisin éthiopien.
Le vendredi 10 octobre 2025, Asmara (capitale de l’Erythrée), a rejeté les déclarations éthiopiennes et a souligné qu’il s’agissait d’allégations infondées.
À en croire les informations rapportées par le média français RFI, le ministre érythréen de l’Information, Yemane Gebremeskel a indiqué que l’Éthiopie mène « une intense campagne de propagande depuis deux ans, visant à attiser ses ambitions irrédentistes ».
L’Erythrée n’est pas le seul à s’être prononcé par rapport aux accusations d’Addis-Abeba.
Le Front populaire de libération du Tigré également cité par l’Éthiopie a aussi réagi aux accusations éthiopiennes.
Réfutant lui aussi les déclarations éthiopiennes, le mouvement s’est dit « préoccupé par le fait que le gouvernement fédéral semble préparer une nouvelle guerre dans la région sur la base d’allégations infondées », selon RFI.