Acculée par la dette extérieure (165 milliards de dollars), faisant face à une inflation sans précédent (de l’ordre de 70 par an, sur les produits de première nécessité), l’Egypte n’a d’autres choix que de vendre ses patrimoines aux émirats.
Six de ses hôtels ont ainsi été vendus à des investisseurs émiratis. Il s’agit de Mena House (face aux pyramides), au Winter Palace (à Louxor) ou encore le Old Cataract (à Assouan).
Avec ses ventes, 800 millions de dollars ont ainsi été récupérés. Le Caire avait signé un accord à hauteur de 35 milliards de dollars pour développer économiquement et du point de vue touristique, l’île de Ras Ghamila, à proximité de Charm el cheikh.
Ce projet sera finalement cédé aux Émirats, qui ont racheté ce bout de la côte nord, pour 22 milliards de dollars.
Une vraie déconvenue pour l’Égypte, qui avait déjà cédé l’île de Tiran à l’Arabie Saoudite.
Nous étions alors en 2016. Les opposants au gouvernement Sissi accusent celui-ci d’avoir très mal géré l’économie nationale.
Une épine dans le pied du gouvernement, qui a été élu sur la promesse de faire passer le redressement de l’économie nationale, au premier plan.
À l’époque, le chef de l’État souhaitait effacer le souvenir des Frères musulmans, en opérant notamment de profonds changements au niveau de la capitale.
Pour rappel, l’Egypte n’est pas le seul à vendre ses patrimoines pour survivre . Certains pays sont désormais obligés de vendre une partie de leur territoire à d’autres nations, pour être sûrs de ne pas se retrouver en défaut de paiement.
Face à l’urgence économique, face à la crise inflationniste et aux besoins de liquidités, ces derniers n’ont plus d’autres choix.
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