Suite au tollé provoqué par l’accord signé entre l’Union européenne (UE) et le Rwanda, le 19 février 2024 à Bruxelles, l’organisation occidentale a décidé de briser le silence.
En effet, l’Union européenne et le Rwanda ont signé un accord sur le « développement de chaînes de valeur durables et résilientes pour les matières premières critiques » à Bruxelles.
Mais cet accord de coopération signée a suscité une indignation générale. La RDC l’a perçu comme une provocation.
Le président congolais, Félix Tshisekedi c’était insurgé contre cet accord entre le Rwanda et l’UE.
Il avait fait savoir que l’UE encourageait ainsi le pillage des ressources naturelles en RDC en ce sens où le Rwanda ne dispose pas de minerais dits stratégiques dans son sous-sol.
Tentant de se justifier, l’Union européenne a déclaré que “l’objectif est d’accroître la traçabilité et la transparence et de renforcer la lutte contre le trafic illégal de minerais”.
Elle a rappelé que le même mémorandum avait également été signé avec le Congo en octobre 2023.
« L’un des principaux objectifs du protocole d’accord sur les matières premières critiques est de soutenir l’approvisionnement, la production et la transformation durables et responsables des matières premières.
Nous avons donc signé un protocole d’accord avec la RDC et avec le Rwanda sur les matières premières critiques.
Ainsi, ces efforts que nous avons soutenus également avec notre soutien à la Conférence internationale de la région des Grands Lacs et nos propres dispositions sur les minerais de conflit et la diligence raisonnable, entre autres, sont dans l’intérêt de tous les pays et populations de la région », a souligné Josep Borrell, Haut Représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité/Vice-président de la Commission européenne.
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