Au Burkina Faso, réunie en séance plénière le vendredi 21 novembre 2025, l’Assemblée législative de transition (ALT), a statué par rapport à l’accord nucléaire entre le Ouagadougou et la Fédération de Russie.
Après examen dudit accord, les députés ont approuvé à l’unanimité, le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de coopération entre les deux pays pour l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques.
Pour rappel, à l’issue du Conseil des ministres du jeudi 02 octobre 2025, l’exécutif burkinabè a adopté le projet de loi portant autorisation de la ratification de cet accord sur l’énergie nucléaire avec Moscou, conclu le 19 juin 2025 à Saint-Pétersbourg.
Dans le compte-rendu de ce Conseil des ministres, le gouvernement burkinabè avait indiqué que « cet accord établit un cadre juridique et technique pour la mise en œuvre du Projet de construction d’une centrale nucléaire au Burkina Faso.
Il est destiné au renforcement des activités déjà engagées pour la mise en place de cette importante infrastructure ».
Après validation du projet de loi par le Conseil des ministres, le texte avait été soumis au Parlement en vue de son adoption.
Ainsi, le vendredi 21 novembre 2025, l’organe législatif a donné son feu vert pour cette coopération nucléaire avec le pays du président Vladimir Poutine.
À en croire l’ALT, « Conformément à son article 15, l’accord n’entre en vigueur qu’après l’accomplissement des procédures internes requises par chacune des Parties.
Il doit donc être ratifié par les deux pays afin de permettre à ses dispositions de produire pleinement leurs effets juridiques. »
Soulignons que cet accord s’inscrit dans une dynamique des autorités burkinabè visant à garantir au Burkina Faso, une autosuffisance énergétique.
Ce partenariat avec Moscou représente donc une réponse stratégique au déficit énergétique à laquelle est confrontée ce pays sahélien.