Le président congolais Felix Tshisekedi s’est pour la toute première fois, prononcé sur le récent accord de paix signé entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda sous l’égide des États-Unis.
Le vendredi 27 juin 2025, la RDC et le Rwanda ont procédé à la signature d’un accord de paix sous médiation américaine.
Une initiative qui visait à mettre un terme aux violences dans l’Est de RDC et à normaliser les relations bilatérales entre Kinshasa et Kigali.
Quelques jours après la signature de cette convention, le président congolais Felix Tshisekedi sort enfin de sa réserve.
En effet, alors que la RDC célébrait le 65e anniversaire de son accession à l’indépendance, est revu sur cet accord paix.
Dans son discours à la nation, le chef d’État congolais a salué cette démarche historique en faveur de la paix dans l’Est de la République congolaise.
Pour le dirigeant congolais, cet accord de paix représente une promesse pour l’apaisement des tensions dans la région de l’Est meurtrie par la guerre qui fait ravage depuis bien longtemps.
« Cet accord signé par les ministres des Affaires étrangères de nos deux pays lors d’une cérémonie solennelle présidée par le secrétaire d’État américain M. Marco Rubio (…) ouvre la voie à une nouvelle ère de stabilité, de coopération et de prospérité pour notre nation », a déclaré Félix Tshisekedi.
Pour le président congolais, pour que cette paix enfin obtenue s’inscrive dans la durabilité, l’engagement indéfectible de toutes les parties prenantes s’avère indispensable.
« L’accord signé à Washington ouvre des perspectives inédites. Il augure une aire de paix durable, de coopération régionale et de prospérité partagée. Il nous engage à reconstruire nos communautés, à revitaliser nos économies et à restaurer la dignité de chaque Congolais. Cette paix, aussi précieuse soit-elle, reste fragile.
Elle exige de nous tous — gouvernement, citoyens, partenaires — un engagement indéfectible pour sa consolidation. Nous continuerons à exiger que justice soit rendue et que les responsables répondent de leurs actes « , a martelé le président congolais.