‎Accidents de circulation : en Algérie, le président durcit le ton et instaure pour les responsables de ces drames…

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Crédit Photo : Portail de l'assurance

‎En Algérie, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune tape du poing sur la table face à la prolifération des accidents de circulation.

‎En effet, alors que le nombre des cas d’accident de la route connaît une augmentation inquiétante, le chef de l’État algérien a décidé de durcir le ton notamment vis-à-vis des responsables de ces drames sur les routes.

‎À cet effet, le président Abdelmadjid Tebboune annonce l’instauration du principe de tolérance zéro pour les responsables des accidents routiers.

‎Désormais, dans ce pays d’Afrique du Nord, l’État entend être plus ferme face à ces drames qui coûtent la vie à plus d’un.

‎En effet, le dimanche 02 novembre 2025, le dirigeant algérien Abdelmadjid Tebboune, a présidé une réunion du Conseil des ministres au cours de laquelle le chef d’État algérien a abordé la question de l’explosion des accidents de circulation dans le pays.

‎Qualifiant ce phénomène de « terrorisme routier », le président a réclamé une fermeté plus grande à l’endroit des personnes qui occasionnent ces accidents sur les routes.

‎Alors que le pays s’apprête à adopter un nouveau Code de la route pour renforcer la sécurité routière, les nouvelles mesures inscrites dans le projet de loi ont été exposées au président Tebboune lors de cette rencontre gouvernementale.

‎À l’issue de l’exposé, le président de la République a ordonné l’élaboration d’une loi stricte, claire et précise qui fixe les responsabilités des différentes parties dans les cas d’accidents routiers.

‎Mais dans l’ensemble, Abdelmadjid Tebboune a tenu à saluer les nouvelles dispositions contenues dans ledit projet de loi sur la circulation routière.

‎À l’en croire, « le texte comprend plus de 50 nouvelles dispositions sur un total de 193 articles, conférant au futur code de la route une efficacité accrue ».

‎Toutefois, le chef d’État a exprimé sa volonté de procéder à la mise en place « d’agents assermentés, agréés par la justice, chargés de contrôler les véhicules et d’enquêter sur les accidents afin de lutter contre la falsification et les faux rapports techniques ».

‎Le contrôle au niveau des chauffeurs de transport en commun, qui, le plus souvent, sont impliqués dans ces drames, sera également renforcé.

‎Les conducteurs seront soumis à des examens périodiques et surtout imprévus afin d’évaluer leur capacité à conduire.

‎ Le président algérien entend aussi, renforcer les systèmes de contrôle routiers en équipant les agents de contrôle de « moyens technologiques modernes: paiement électronique des amendes, dépistage de drogues et contrôle du poids des chargements ».

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