À quelques jours du G20 en Afrique du Sud, le pays reçoit une excellente nouvelle en provenance des États-Unis : la S&P.
En effet, l’une des trois principales agences de notation financière, a amélioré la note de la dette de l’Afrique du Sud pour la première fois depuis vingt ans.
Ce qui a été annoncé ce vendredi 14 novembre 2025 l’agence anciennement Standard & Poor’s.
La qualité de crédit de la première économie du continent africain, à savoir sa capacité à rembourser sa dette, n’avait plus été revue à la hausse depuis août 2005 par S&P, qui cite des « réformes dans l’électricité et d’autres secteurs soutenant la croissance » pour expliquer sa décision.
De fait, les délestages d’électricité, si courants auparavant, ont quasiment disparu et, avec eux, les surcoûts entraînés pour les entreprises par le recours aux générateurs.
La « perspective » de Pretoria est « positive » d’après S&P, qui voit, avec la présence de « partis réformateurs » au sein de la coalition au pouvoir, un objectif du gouvernement d’« accélérer la croissance et les réformes favorables aux entreprises ».
Pour la première fois depuis les premières élections post-apartheid de 1994, l’ANC ne dispose pas de la majorité absolue et s’est allié à son opposant historique, l’Alliance démocratique (DA), un parti de centre droit.
S&P note toutefois que cela « suppose que la coalition se maintienne et que des compromis continuent à être trouvés », en référence aux nombreuses discordes entre les deux partis depuis la formation du gouvernement mi-2024.
L’amélioration de la note d’un pays se traduit en général par un allègement de ses intérêts.