L’inde, un important du groupe des BRICS tente de s’approprier le plus de part de marché du riz mondial, quitte à chambouler le marché avec de nouvelles pratiques commerciales.
Cette décision indienne intervient après une année exceptionnelle en termes de récolte.
De fait, l’Inde a décidé de mettre fin à sa politique de prix plancher, à laquelle s’ajoutait une taxe de 10% sur le riz étuvé et piétine déjà les intérêts de la Chine, un autre calibre du groupe des BRICS.
Les autres pays producteurs asiatiques, comme le Vietnam, le Pakistan ou la Thaïlande, ont d’ores et déjà répondu en réduisant, eux aussi, les tarifs appliqués à l’export.
Résultat, les producteurs de riz africains vont devoir s’adapter et faire face à une offre abondante de riz asiatique.
Abondante, mais aussi plus attractive. Le riz asiatique arrive dans toute l’Afrique et est beaucoup plus abordable pour des populations qui, elles, doivent faire attention aux dépenses.
Le riz local, lui, est plus onéreux, car beaucoup plus rare (à hauteur de deux récoltes par an).
L’Afrique veut contrer ces grosses calibres des BRICS
Résultat, pour continuer à être vendu et consommé sur l’ensemble du continent, il faut composer avec des structures de stockage et de conservation, cher à mettre en place.
Malgré tout, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) n’en démord pas et a annoncé un grand plan d’autosuffisance en matière de céréales, pour la période 2025 – 2030.