À coup de milliards, les États-Unis reviennent pour les ressources minières de l’Afrique

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Les États-Unis ne semblent pas avoir oublié les ressources minières dont regorge le sous-sol de l’Afrique, comme le montrent les milliards dernièrement investis.

En effet, le continent fait face à un nouvel élan stratégique américain marqué par des investissements massifs dans le secteur minier.

Cette offensive financière, orchestrée par des géants de la tech et des fonds d’investissement majeurs, traduit la volonté de Washington de reprendre pied sur un continent longtemps délaissé au profit de la Chine.

Les entreprises des États-Unis font pleuvoir les milliards sur l’Afrique

L’ampleur de ce retour en force des États-Unis en Afrique s’illustre par l’impressionnante levée de fonds de KoBold Metals, une société américaine qui vient de réunir 537 millions de dollars (340 milliards de francs CFA) pour l’exploration du cuivre en Zambie.

Soutenue par des figures emblématiques de la tech comme Jeff Bezos et Bill Gates, l’entreprise, désormais valorisée à près de 3 milliards de dollars (1900 milliards de francs CFA), symbolise cette nouvelle vague d’investissements américains sur le continent africain.

Il faut savoir que ce regain d’énergie américain n’est pas anodin. Et pour cause, il rentre dans une stratégie de sécurisation des approvisionnements en métaux critiques, essentiels à la transition énergétique et numérique.

Des acteurs financiers majeurs comme BlackRock et Cinctive participent activement à cette reconquête, notamment à travers leur investissement dans Lifezone Metals, qui développe en Tanzanie le projet de nickel Kabanga, promettant une production destinée au marché américain dès 2026.

Notons que ce retour est un changement radical par rapport à la décennie 2010, période durant laquelle les États-Unis avaient progressivement abandonné leurs positions minières en Afrique.

L’exemple le plus frappant de ce désengagement avait été la cession du gisement stratégique de Kisanfu en République démocratique du Congo par Freeport-McMoRan au groupe chinois CMOC, laissant le champ libre à l’influence chinoise.