Le monde célèbre ce 8 mars, la journée internationale des droits de la femme. Au Togo, le gouvernement est sur un pas de danse à l’honneur des dames. Celui de renforcer leur inclusion financière et leur représentation dans la vie politique et publique.
Le thème de cette année au Togo est « Investir en faveur des femmes : renforcer l’inclusion financière et la représentation des femmes dans la vie publique et politique ».
Si autrefois, la femme était « mise au second plan » quant aux décisions cruciales dans un gouvernement, les choses ne sont plus pareilles, même si elles évoluent à pas lent.
Néanmoins, au Togo, l’implication de la femme dans les affaires décisionnelles est de plus en plus remarquée. Des postes autrefois occupés par la gent masculine tournent sous les ficelles des femmes.
Parmi ceux-ci, notons, la Primature (Victoire Tomégah-Dogbé) ; la présidence du Parlement (Yawa Djigbodi Tségan) ; la Médiature de la République (Amadou Abdou) ; Secrétariat général de la présidence de la République (Ablamba Johnson).
Le Togo pousse la femme avec des projets innovants
À l’occasion de cette célébration, Adjovi Lolonyo Apedoh-Anakoma, ministre chargée de la promotion de la femme, a rappelé l’ambition du gouvernement de redorer l’image de la femme en faisant un zoom sur les différentes initiatives mises en place et à mettre en place.
Ainsi, le renforcement de la juridiction avec l’adoption des textes notamment les codes pénaux et fonciers ainsi que la politique nationale d’équité-genre ont joué un grand rôle.
Aussi, le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) a joué son rôle en octroyant près de 72 % des crédits aux femmes.
Un autre projet qui redynamiser l’écosystème féminine est la Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP). En effet, ce dernier a permis à la création d’environ 84 000 emplois directs parmi lesquels 41 % sont la propriété des femmes.
Le Projet d’appui aux investissement agricoles des jeunes (PAIAJ), n’en est pas du reste. PAIAJ a facilité la création d’environ 8 308 emplois directs, dont 38 % détenus par les femmes.
La ministre appelle à l’inclusion financière
Dans son allocation, Adjovi Lolonyo Apedoh-Anakoma, a encouragé l’entrepreneuriat féminin. « Il faut noter que la politique d’inclusion financière a non seulement permis une plus grande autonomie financière des femmes, mais aussi encourager un entrepreneuriat permettant de contribuer au développement de leurs communautés et de participer à la croissance économique du pays », a-t-elle affirmé.
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