78 milliards ; la BAD offre à ce pays maghrébin un joli pactole

navires de guerre

Crédits photo : 2024 Carte Google / INEGI

Le Conseil d’administration du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a récemment validé un nouveau financement de 120 millions d’euros (78 milliards de francs CFA) destiné au Maroc.

Cette somme sera, en effet, allouée au projet d’aménagement de la zone d’activités du port Nador West Med (PAZAP-NWM), s’inscrivant dans la continuité des efforts de développement économique du pays.

Le PAZAP-NWM vise à dynamiser les chaînes de valeur exportatrices et à accompagner l’évolution du modèle économique marocain.

Les projections indiquent la création potentielle de 30 000 emplois, principalement dans la région de l’Oriental.

L’initiative s’aligne sur la stratégie portuaire marocaine à l’horizon 2030, qui cherche à optimiser l’intégration du système portuaire dans le réseau de transport régional.

Ce financement de la BAD pour le Maroc, loin d’être le premier

Ce financement n’est pas isolé. Il fait suite à plusieurs engagements antérieurs de la BAD envers le projet Nador West Med.

En 2015, un premier financement de 112,8 millions d’euros avait été approuvé pour la construction du port.

En 2022, un apport supplémentaire de 57 millions d’euros avait été accordé en réponse aux défis économiques liés à la crise sanitaire.

La BAD poursuit également son soutien au développement des infrastructures connexes. En 2023, elle a approuvé un financement de 200 millions d’euros pour la construction de l’autoroute Guercif-Nador, visant à relier le futur port au réseau autoroutier national.

Avec cette nouvelle contribution, l’engagement total de la BAD dans ce programme multimodal atteindra environ 490 millions d’euros.

Ces investissements successifs reflètent l’intérêt de la BAD pour le développement économique du Maroc et sa volonté d’appuyer la transformation structurelle du pays.

Ils soulignent enfin le rôle stratégique des infrastructures portuaires et routières dans la stimulation de la croissance économique et l’intégration régionale au Maghreb.