Après plusieurs mois de relations tendues avec la CEDEAO, le Niger pourrait être fixé sur son sort.
En effet, le 64ᵉ sommet de la CEDEAO vient de prendre une décision concernant la résolution de la crise dans le pays sahélien.
Dans cette dernière, l’organisation semble enfin avoir mis de l’eau dans son vin.
Et pour cause, loin de condamner bec et ongle, comme à l’accoutumée, la CNSP, elle paraît enfin prôner la voie de la conciliation.
Concrètement, la CEDEAO a décidé de ne plus évincer les putschistes du pouvoir au Niger. Tout du moins pour l’instant.
Les chefs d’État rassemblés ce 10 décembre à Abuja demandent plutôt au pouvoir en place d’organiser la transition pour qu’elle soit dans un délai des plus courts.
#AESinfo | #Niger 🇳🇪
🚨 Sommet de la CEDEAO :
Dans une décision prise le 10 décembre 2023, le Conseil de la CEDEAO a recommandé à la Conférence des chefs d'État et de gouvernement d'imposer au Niger une transition de courte durée conduisant au rétablissement de l'ordre… pic.twitter.com/6c6pd9fwQg— AES INFO (@AESinfos) December 10, 2023
Certes, cette décision semble meilleure que les précédentes propositions d’intervention militaire et de sanctions à tire-larigot. Néanmoins, elle est aussi accueillie de façon mitigée.
Certains affirment qu’elle est à louer du fait de son pacifisme. D’autres, par contre, relèvent qu’une telle décision va à l’encontre de la souveraineté du pays sahélien.
Ces derniers soutiennent en ce sens que c’est au Conseil national pour la sauvegarde de la patrie de choisir en toute indépendance la durée de la transition au Niger sans intervention de la CEDEAO.
Il reste maintenant à voir la tournure que va prendre la situation. Le bras de fer va-t-il encore continuer entre la CEDEAO et le Niger ? Seul l’avenir nous le dira.
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