Plus de 52 milliards de FCFA, c’est ce que devra payer ce pays africain à la Suisse. L’information a été publiée au cours de cette semaine et alimente les débats au sein de l’opinion publique.
Le pays africain dont il est question, c’est le Gabon, et selon Top infos Gabon, la famille Bongo est la responsable de cette condamnation.
Les faits remonte à quelques années plus tôt, en 2008 plus précisément. À cette époque, Mme Pascaline Bongo, était ministre des Affaires étrangères. Elle a effectué plusieurs voyages en jet privé auprès de la société suisse Travcon AG. Ceci, sans payer les factures.
Le 10 août 2008, l’ancienne ministre a effectué son premier voyage à bord d’un Gulfstream G555. L’avion a décollé de Los Angeles pour faire escale à Orlando et sur la côte d’Azur.
Ensuite, l’avion a repris son trajet pour Libreville et Paris. Et finalement, il a ramené les passagers à Los Angeles. Les frais du voyage sont estimés à 632.930 dollars, soit plus de 386 millions de FCFA.
Pascaline Bongo effectuera plusieurs autres voyages à bord des jets privés de cette compagnie suisse.
« Le 3 décembre 2008, Pascaline Bongo utilise un autre Gulfstream, G 550. Cette fois, pour un périple aérien avec un autre groupe, de Libreville à Washington, puis Accomack (en Virginie), avant de passer par Orlando, Miami, Francfort et Paris. De retour à Libreville, la facture s’élève cette fois à 518 750 dollars (316 millions 437 mille 500 FCFA).
Le 16 avril 2009, un A 319 transporte une quinzaine d’enfants Bongo-Ping et leurs amis. Ils font un simple aller-retour entre Los Angeles et Las Vegas, facturé 60 630 dollars (36 millions 984 mille 300 FCFA). Ce ballet aérien connaît un dernier agrément le 15 septembre 2009 pour un Paris – Los Angeles – Libreville à 394 710 dollars (200 millions 773 mille 100 FCFA)« , a indiqué Le Monde d’Afrique.
C’est ainsi que ce pays africain s’est retrouvé avec une dette de plus de 52 milliards de FCFA qu’il devra payer à la Suisse.
Selon les informations, la compagnie avait adressé une lettre à Mme Pascaline Bongo pour lui notifier cette dette. Mais malheureusement, elle n’a pas obtenu gain de cause.
Actuellement, le régime Bongo n’est plus à la tête du Gabon. Mais le créancier veut entrer en possession de ses dus. Le média Africa Intelligence rapporte que la société Travcon prévoit obtenir un remboursement grâce aux actions de l’État gabonais dans la filiale locale de Total Energies. Nous y reviendrons.
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