L’Égypte, pays d’Afrique du Nord, a subi de lourdes pertes financières qui s’élèvent à 4444 milliards en 2024, surtout venant du canal de Suez.
En effet, c’est la triste nouvelle que la présidence égyptienne a annoncée à la fin de l’année 2024 dans un communiqué.
Concrètement, il faut retenir de ces rapports que les recettes du canal du Suez ont diminué de près de 7 milliards de dollars (soit l’équivalent de 4444 milliards de francs CFA). Cela représente plus de 60% de baisse par rapport à 2023.
Comment l’Égypte a fait pour enregistrer 4444 milliards de pertes par le canal de Suez ?
La cause derrière cette débâcle sont multiples. On peut néanmoins retenir, en premier lieu, les tensions régionales et les attaques des rebelles Houthis du Yémen.
Et pour cause, ces derniers visent les navires en mer Rouge depuis novembre 2023 ; ce qui finit par créer de la méfiance à passer par le canal. Pour rappel, ces groupes affirment agir en « solidarité » avec les habitants de Gaza.
Devant l’ampleur de la situation, le Président Abdel Fattah Al-Sissi n’a pas manqué de rencontrer l’Amiral Osama Rabie. Ce dernier dirige l’Autorité du canal de Suez (SCA). L’impact des conditions régionales sur la navigation dans le canal a été abordé. Les pertes pour l’Égypte sont donc considérables.
Nul besoin de rappeler que le canal de Suez est une source majeure de devises étrangères pour le pays. En temps normal, 12% du commerce mondial y transite. C’est la voie maritime la plus courte entre l’Asie et l’Europe.
Depuis mi-décembre 2023, la plupart des grandes compagnies maritimes internationales évitent le canal de Suez. Elles déroutent leurs navires.
Les conséquences se font aussi sentir à l’échelle mondiale. Les coûts du transport maritime augmentent. L’approvisionnement en énergie et en denrées alimentaires est perturbé. Les itinéraires de navigation prolongés accroissent la congestion portuaire. La consommation de carburant, les salaires des équipages et les primes d’assurance grimpent. Les risques de piraterie augmentent. Les coûts globaux et les émissions de gaz à effet de serre s’envolent. L’Égypte paie le prix fort de cette situation, avec des pertes estimées en milliards.
La réunion a également porté sur les projets de modernisation du canal de Suez. Le renforcement de sa valeur et de son rôle dans le commerce international est une priorité.