Un pays d’Afrique du Nord s’apprête à connaître une métamorphose économique majeure grâce à un ambitieux projet d’investissement venant de la Chine pour son industrie textile.
Le 14 juillet, Waleid Gamal El-Dien, président de l’Autorité générale de la zone économique du canal de Suez (SCZone), a donné le coup d’envoi d’un projet qui promet de révolutionner le secteur textile égyptien.
La société chinoise Zhejiang Hengsheng a en effet investi 70 millions de dollars (42 milliards de francs CFA) dans la construction d’une usine textile intégrée dans la zone industrielle de West Qantara.
Ce complexe industriel de pointe, s’étendant sur 20 hectares, abritera des unités de teinture, de transformation et d’impression de tissus et de divers produits textiles.
Les projections sont impressionnantes : l’usine devrait générer des recettes annuelles de 300 millions de dollars.
Ce partenariat sino-égyptien s’inscrit dans une stratégie plus large visant à transformer l’Égypte en un hub majeur de l’industrie textile.
Le gouvernement égyptien ambitionne de porter ses exportations de textiles et vêtements à 10 milliards de dollars par an et de créer un million d’emplois dans le secteur d’ici 2025.
L’implication de la Chine en Afrique, et particulièrement en Égypte, n’est pas nouvelle. Cependant, ce projet marque une étape significative dans le renforcement des liens économiques entre les deux pays.
Chen Song Fu, président de Zhejiang Hengsheng, a souligné l’importance des relations stratégiques sino-égyptiennes dans la réalisation de ce projet.
Cette initiative illustre parfaitement la dynamique actuelle des relations Chine-Afrique, caractérisée par des investissements massifs dans des secteurs clés de l’économie.
Pour l’Égypte, c’est une opportunité de moderniser son industrie textile, d’augmenter ses exportations et de créer des emplois, tout en bénéficiant de l’expertise technologique chinoise.