L’Égypte semble gagner énormément de son partenariat avec la Russie puisque 4 153 milliards de francs CFA (7 milliards de dollars) sont attendus comme résultat de cette coopération pour 2024.
Concrètement, d’après Alexeï Tevanian, représentant commercial de la mère patrie au Caire, la dynamique des échanges est restée positive entre les deux pays en 2023.
Et les perspectives pour 2024 sont encore meilleures, avec une progression attendue de 25%. De quoi dépasser donc les 7 milliards de dollars d’échanges.
Côté exportations russes, le produit phare demeure sans surprise le blé, très demandé en Égypte.
Au cours de la dernière année agricole, ce sont plus de 8 millions de tonnes de céréales qui ont ainsi été livrées par Moscou, premier fournisseur du pays dans ce domaine. Mais au-delà du blé, d’autres secteurs tirent également le commerce bilatéral vers le haut.
Notamment celui de l’industrie automobile, avec des véhicules russes de plus en plus populaires sur le marché égyptien. Idem pour les autres équipements manufacturiers made in Russia, très appréciés localement.
Acier, cuivre, bois ou encore engrais font aussi partie des produits plébiscités par les importateurs du pays des Pyramides. Autant de débouchés prometteurs pour les entreprises de la Fédération.
Dans l’autre sens, les ventes de machines agricoles et matériels d’irrigation russes possèdent un fort potentiel en Égypte. De quoi doper un peu plus les exportations vers ce partenaire africain dans les années à venir.
Bref, malgré les turbulences mondiales actuelles, le commerce bilatéral entre Moscou et Le Caire conserve de beaux restes.
Les 4 153 milliards de francs CFA d’échanges espérés en 2024 entre la Russie et l’Égypte, soit une hausse de 25%, en sont la preuve la plus flagrante. Incontestablement, les deux économies semblent avoir trouvé leur vitesse de croisière.
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