Le secteur extractif a permis au Sénégal de s’enrichir grandement : il est question de 380 milliards de francs CFA en un an.
En effet, le pays sous la gouvernance de Bassirou Diomaye Faye, Macky Sall auparavant, a enregistré une performance économique remarquable en 2023, avec des revenus substantiels générés par son secteur extractif.
Selon les chiffres communiqués ce 30 décembre 2024 par Oulimata Sarr, présidente de l’Initiative pour la Transparence des industries extractives, le pays a engrangé 380 milliards de francs CFA.
Ce qui est une augmentation de 102 milliards par rapport à l’année précédente.
Notons qu’une grosse partie de cette somme, précisément 346 milliards, ont été directement affectés au budget de l’État.
Comment le secteur minier du Sénégal a généré 380 milliards ?
Avec cet important bénéfice, le secteur minier s’affirme comme l’un des principaux contributeurs à cette croissance, avec des revenus atteignant 332,43 milliards de francs CFA en 2023, soit une hausse de 96,72 milliards par rapport à 2022.
Cette performance est en grande partie attribuable à la société SGO, qui a fait l’objet d’importants redressements fiscaux s’élevant à 14 milliards de francs CFA.
Ces redressements, qui ont porté sur l’impôt sur les sociétés (IS), les retenues à la source et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), résultent de divergences d’interprétation des textes juridiques et fiscaux entre la direction générale des Impôts et des domaines (DGID) et la société SGO.
Les hydrocarbures, bien que moins dominants que le secteur minier, ont également contribué à la performance globale du secteur extractif.
Les revenus générés par ce secteur ont progressé de 5,95 milliards de francs CFA, passant de 24,7 milliards en 2022 à 30,65 milliards en 2023.
Cette augmentation est principalement due aux paiements effectués par les sociétés Woodside Energy Senegal et BP Sénégal Investments Limited.
La première a versé 1,9 milliard de francs CFA au titre des retenues à la source sur salaires, tandis que la seconde a contribué à hauteur de 5 milliards de francs CFA dans le cadre du projet GTA.