Plus tôt dans le mois, le Burkina Faso, la Guinée Conakry et le Mali ont demandé à la CEDEAO mais aussi à l’Union Africaine (UA) d’abandonner les sanctions qu’elles avaient imposées.
Et si la décision de la CEDEAO ne s’est pas fait attendre, celle de l’Union Africaine a pris un peu plus de temps.
Au final, elle a pris une position assez nuancée par rapport à sa sœur.
Premièrement, l’Union a pris la même position que la CEDEAO. Et pour cause, l’UA a, elle aussi, décidé ce 19 février de maintenir les sanctions contre le Burkina Faso, la Guinée Conakry et le Mali.
Deuxièmement, elle s’est dite ouverte à aider ces trois pays.
Concrètement, le responsable du Conseil de Paix et de sécurité de l’Union Africaine a soutenu que cette dernière envisage d’accompagner les trois nations à « revenir à l’ordre constitutionnel » normal.
Ce qui suppose que sans les élections présidentielles, le Burkina Faso, le Mali ou encore la Guinée ne pourront voir les sanctions de l’Union Africaine levées.
En fin de compte, il convient de se demander si lesdites restrictions sont réellement efficaces. Et d’envisager aussi le rebut qu’elles créent chez les citoyens de ces pays envers l’organisation internationale au lieu de leurs gouvernants.
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