Une artiste ivoirienne fait actuellement la une de la toile pour une affaire d’escroquerie de 300 millions de FCFA. Le plaignant a fait un direct pour relater les faits.
L’artiste accusée d’avoir escroqué les 300 millions n’est autre que Daysie, la propriétaire du magasin qui avait brûlé quelques semaines plus tôt. Dans la journée du vendredi 1ᵉʳ mars, le plaignant, le sieur Bah Scotti Amadou, a déballé toute l’histoire sur sa page Facebook.
« Je travaillais avec un de mes gars qui me met en contact avec des clients. Un jour, il m’a mis en contact avec un footballeur. Celui-ci voulait construire une maison et m’a demandé de lui trouver une entreprise spécialisée dans l’immobilier.
J’ai alors contacté d’autres personnes qui m’ont suggéré Daysie, en me rassurant qu’elle a déjà fait ses preuves dans le passé. Effectivement, j’ai mené des enquêtes et j’ai eu la confirmation.
J’ai donc établi le contact entre elle et mon contact. Après les négociations, Daysie lui a alors demandé une somme de 300 millions de FCFA pour tous les travaux. Elle a aussi fixé un délai de payement.
Le footballeur n’a pas contesté cela. Il a donc rassemblé la somme et a payé Daysie avant même le délai qu’elle avait fixé. Après le payement, l’artiste a dit à mon client que la maison sera construite 1 an après le payement.
Ça fait maintenant 2 ans que le client a payé, mais il n’est pas entré en possession de la clé de sa maison. Quand il appelle Daysie, elle trouve des excuses. Tantôt, elle est malade, tantôt, elle souffre du cancer.
Plus tard, des rumeurs ont circulé selon lesquelles elle aurait escroqué de l’argent aux gens. Par la suite, mon client m’a contacté pour me demander des comptes. Il pense que je suis le complice de Daysie.
Cette affaire est en train de gâter mes mouvements. Parce que les gens pensent que je suis son complice. On me menace même.
J’ai donc fait ce direct pour clarifier les choses. Je n’ai aucun lien avec l’artiste, je n’ai rien gagné dans les 300 millions. Je n’ai rien à avoir avec elle« , a-t-il déclaré.
Nous vous reviendrons pour la suite des événements.