La Chine a conservé sa place de premier investisseur étranger direct (IED) au Zimbabwe, représentant plus de 77 % des licences d’investissement approuvées au premier trimestre de cette année.
Cependant, les investissements totaux ont diminué par rapport à l’année dernière, en raison d’une baisse des prix mondiaux des produits de base.
Selon un rapport de l’Agence zimbabwéenne de promotion des investissements et du développement (ZIDA), les approbations de projets au premier trimestre ont totalisé plus de 660 millions de dollars américains, contre plus de 760 millions de dollars américains à la même période l’année dernière.
Malgré le ralentissement du secteur minier, l’intérêt des investisseurs pour d’autres secteurs viables reste encourageant.
Le secteur des services a attiré le plus grand nombre de projets approuvés, avec des projets majeurs dans les domaines de la finance, de l’assurance, du commerce de détail, des transports et de la distribution.
Le secteur de la construction s’est classé deuxième, stimulé par des projets d’infrastructure, d’amélioration des routes, de réhabilitation et de développement immobilier.
Toutefois, la baisse des investissements dans le secteur minier, habituellement dominant, est une source de préoccupation pour les autorités. Ce secteur a attiré le moins de licences d’investissement au cours du trimestre.
Harare a concentré le plus grand nombre de licences d’investissement délivrées par province, suivie par Mashonaland Central, Midlands, Matabeleland Sud, Manicaland, Mashonaland Est, Masvingo, Mashonaland Ouest et Matabeleland Nord.
La Chine a attiré le plus grand nombre d’investisseurs, avec plus de 92 projets totalisant plus de 286 millions de dollars américains. Viennent ensuite l’Inde, le Pakistan et l’Afrique du Sud.
La ZIDA a pour objectif d’attirer 15 milliards de dollars américains d’investissements dans des projets axés sur la production, la fabrication et le transfert de technologie.
Retrouvez l’actualité sur notre compte TikTok