La Chine, important membre des BRICS, ne lésine pas sur les moyens et investit des milliards pour mettre fin à l’hégémonie des États-Unis de Donald Trump.
C’est encore plus le cas dans la course à la suprématie technologique entre les deux grandes puissances mondiales.
Concrètement, la Chine vient d’annoncer un investissement massif de 37 milliards d’euros, soit 23 316 milliards de francs CFA, dans son industrie des semi-conducteurs, signalant sa détermination à s’affranchir de la domination occidentale dans ce secteur.
Il n’est plus à rappeler que l’offensive chinoise intervient dans un contexte de tensions avec les États-Unis, qui ont multiplié les restrictions commerciales visant à freiner les ambitions technologiques chinoises.
Le géant asiatique, confronté à des barrières de plus en plus hermétiques dans l’accès aux composants électroniques sophistiqués, riposte donc en accélérant le développement de sa propre industrie.
Au cœur de cette bataille technologique se trouve la photolithographie, technologie importante pour la fabrication des semi-conducteurs.
Il faut savoir que cette technique permet de graver des circuits infiniment petits sur le silicium. Elle est actuellement dominée par le groupe néerlandais ASML.
Face à ce monopole occidental, Pékin mise sur son champion national SMIC pour développer des équipements de lithographie made in China capables de rivaliser avec les meilleures technologies européennes.