L’Afrique a toujours été une terre d’opportunités, comme le confirment les 1807 milliards de francs CFA avancés par la GSMA dans l’un de ses derniers rapports. Concrètement, l’association y annonce que l’Afrique devrait sortir largement bénéficiaire de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA).
Pour rappel, l’IA est la capacité que possèdent certains programmes informatiques à effectuer des tâches habituellement réalisées par l’homme. Et cet outil serait, selon la GSMA, l’une des clés de la richesse future du continent.
1807 milliards ; des chiffres prometteurs et des impacts concrets pour l’Afrique
L’Association est par ailleurs précise dans ses calculs. En effet, selon elle, l’Afrique pourrait engranger 2,9 milliards de dollars (1807 milliards de francs CFA) en seulement 6 ans.
Pour ce faire, l’IA doit être le moteur de la croissance économique du continent.
“Cette impulsion de la croissance économique pourrait se traduire par des impacts significatifs sur le développement du continent, en créant des opportunités d’emploi et en aidant des millions de personnes à sortir de la pauvreté”, indique le rapport.
Pour aller dans le concret, le GSMA a pris en compte 90 cas d’usage de l’Intelligence artificielle. Toutefois, pris en secteurs d’activité, on arrive à former trois groupes principaux. L’agriculture prend près de la moitié des cas d’usage. L’action climatique et l’énergie se partagent le reste.
L’IA au service d’une agriculture moderne et productive
Nombreux sont donc les pays d’Afrique à gagner à intégrer l’utilisation de l’IA pour booster leurs capacités. Et pour cause, il n’est pas sans rappeler que l’agriculture emploie plus de la moitié de la population active du continent et contribue grandement à l’économie africaine.
Qui plus est, en Afrique subsaharienne, jusqu’à 80 % des denrées alimentaires viennent de petits agriculteurs qui utilisent encore des techniques traditionnelles, voire rudimentaires.
Passer à l’IA leur permettrait donc de doubler, voire tripler leur production s’ils arrivent à passer la barrière que va représenter l’utilisation des derniers outils informatiques. Le rapport du GSMA n’a d’ailleurs pas manqué d’y faire allusion.
“La majorité des utilisations de l’IA dans l’agriculture impliquent des services de conseil digitaux basés sur l’apprentissage machine, qui fournissent aux agriculteurs des conseils basés sur des données pour adopter des pratiques agricoles adaptées au climat et optimiser la productivité”, explique GSMA.
L’intelligence artificielle présente finalement un réel potentiel pour transformer l’Afrique et la propulser vers une croissance économique durable et inclusive. En se dotant des infrastructures et des compétences nécessaires, les pays africains peuvent saisir cette opportunité et faire de l’IA un levier de développement pour le continent.