Alors que le 17e sommet des BRICS prend place à Rio de Janeiro, l’Afrique brille lors de cette rencontre grâce à la présence de 5 chefs d’État.
Cette rencontre se déroule les 6 et 7 juillet 2025 au Brésil. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa est présent. Son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi l’accompagne. Le chef d’État nigérian Bola Tinubu fait aussi le déplacement. Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed participe également. Enfin, le président angolais João Lourenço représente l’Union africaine.
Cette forte présence africaine n’est pas un hasard. En effet, le groupe BRICS s’agrandit rapidement. Il compte maintenant onze membres contre cinq à l’origine. L’année 2024 a marqué un tournant historique. Six nouveaux pays ont rejoint l’organisation : l’Égypte, l’Éthiopie, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, l’Iran et l’Indonésie.
Aujourd’hui, trois pays africains sont membres à part entière. L’Afrique du Sud a ouvert la voie en 2010. L’Égypte et l’Éthiopie ont suivi en 2024. Cette évolution renforce le poids du continent dans les décisions mondiales.
Le BRICS regroupe des puissances émergentes depuis 2006. Ce nom vient des initiales de cinq pays : Brésil, Russie, Inde, Chine et South Africa (Afrique du Sud en anglais).
Ces nations veulent créer une alternative aux institutions occidentales traditionnelles. Elles cherchent à réformer l’ONU, le FMI et l’OMC. Ces organisations internationales prennent des décisions économiques et politiques importantes.
Le Brésil préside le sommet cette année. Il met l’accent sur la coopération Sud-Sud. Cette approche permet aux pays en développement de travailler ensemble.
Ils évitent ainsi de dépendre uniquement des pays riches du Nord. D’ailleurs, un Forum économique Russie-Brésil s’est tenu le 3 juillet. Cette rencontre montre les liens croissants entre les économies émergentes.
Les préparatifs du sommet ont déjà donné des résultats concrets. Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a rencontré le président brésilien Lula da Silva. Les deux dirigeants ont décidé d’approfondir leurs relations commerciales. Ils souhaitent développer les investissements entre leurs pays.
Le président angolais João Lourenço joue un rôle spécial. Il représente l’Union africaine, qui rassemble 55 pays du continent. Il défend les intérêts africains devant les autres dirigeants. L’Afrique veut obtenir plus de pouvoir dans les décisions mondiales. Elle réclame une représentation équitable dans les institutions internationales.
Le groupe BRICS évolue vers plus d’ouverture avec l’Afrique en ligne de mire. Il a créé une catégorie de partenaires pour intégrer d’autres pays. Le Nigéria, l’Ouganda et le Kazakhstan ont rejoint ce statut. Des formats élargis comme BRICS Outreach et BRICS Plus permettent d’inclure davantage d’acteurs du Sud global. Ces mécanismes renforcent l’influence du groupe.
Cette montée en puissance de l’Afrique traduit une réalité géopolitique nouvelle. Le continent possède d’immenses ressources naturelles. Sa population jeune et dynamique attire les investisseurs. Les puissances émergentes cherchent des partenaires fiables pour leur développement. Cette collaboration pourrait changer les équilibres économiques mondiaux. L’Afrique devient un acteur incontournable des relations internationales.