L’année 2025 s’annonce riche en promesses pour la Côte d’Ivoire. Forte d’un budget prévisionnel de 15 339,2 milliards de francs CFA, le pays affiche des ambitions élevées.
Le gouvernement ivoirien vise une croissance économique de 7%, portée par plusieurs moteurs.
Tout d’abord, de considérables investissements dans les infrastructures sont prévus pour moderniser le pays et faciliter les échanges.
Parallèlement, le secteur agricole, pilier de l’économie ivoirienne, devrait connaître un essor important grâce à l’augmentation de la production de cacao et au développement des chaînes de valeur agro-industrielles.
Cette dynamique est favorisée par la hausse des cours mondiaux du cacao.
De plus, l’exploitation du champ de Baleine représente un tournant pour le secteur des hydrocarbures.
En effet, l’ENI a récemment annoncé le démarrage de la phase 2 de l’exploitation de ce gisement, promettant une production quotidienne d’environ 60 000 barils de pétrole et de 70 millions de pieds cubes de gaz.
Cette nouvelle étape renforce la position de la Côte d’Ivoire en tant que producteur d’énergie en Afrique de l’Ouest.
En parallèle de ces développements, le gouvernement s’attache à maîtriser l’inflation. Grâce à une augmentation de l’offre locale de denrées alimentaires, l’objectif de 3% fixé par l’UEMOA devrait être atteint.
Ces perspectives encourageantes s’appuient sur un potentiel économique considérable. La Côte d’Ivoire dispose d’un secteur agricole dynamique, de ressources naturelles abondantes, d’un marché régional vaste et d’un potentiel touristique encore largement inexploité.
Cependant, plusieurs défis persistent.
Le pays doit notamment faire face à la vulnérabilité aux changements climatiques, à l’insécurité dans les régions frontalières et aux enjeux liés à la consolidation de la paix en vue de l’élection présidentielle de 2025.
Enfin, le relèvement du taux de pression fiscale est nécessaire pour financer les nombreux projets d’investissement.