Les États-Unis semblent véritablement motivés par le pétrole du Maroc. C’est ce qu’il est d’ailleurs possible de comprendre à travers la dernière décision d’une société américaine.
En effet, Predator Oil & Gas Holdings, entreprise énergétique internationale basée à Jersey, vient de lever 2 millions d’euros (1,3 milliard de francs CFA) pour intensifier ses activités d’exploration au Maroc.
Cette injection de capital va d’ailleurs permettre le développement des ressources gazières du royaume.
La société prévoit de commencer le forage du puits MOU-5 sur le prospect Titanosaurus, situé dans la région de Guercif au nord-est du Maroc.
Le PDG Paul Griffiths affiche par ailleurs un optimisme mesuré : « Nous sommes concentrés sur l’évaluation de la structure du Titanosaurus et la fourniture de rendements solides aux actionnaires d’ici fin 2025 ».
Il faut savoir que le choix du Maroc par l’entreprise des États-Unis n’est pas fortuit. Le royaume représente un terrain d’investissement attractif, offrant un cadre réglementaire favorable aux entreprises énergétiques étrangères.
La région de Guercif est notamment considérée comme particulièrement prometteuse en termes de ressources gazières.
De plus, le projet de Predator Oil inclut le forage du puits MOU-6 début du troisième trimestre 2025, ciblant des gisements de gaz biogénique sur 900 mètres. Budget estimé : 1,5 million d’euros.
L’admission des nouvelles actions au London Stock Exchange est prévue le 10 février 2025, confirmant aussi la solidité financière de l’entreprise.
Le gouvernement marocain, multipliant les partenariats public-privé et les incitations fiscales, facilite au final ces initiatives d’exploration.