Grâce à l’Égypte, un pays d’Afrique du Nord, la Chine a réussi à augmenter le nombre de ses touristes. En effet, des objets antiques appartenant au pays ont été exposés à Shanghai.
Selon l’ambassadeur de la Chine en Egypte, Liao Liqiang, cette exposition sur l’Égypte antique bat actuellement des records.
En effet, depuis son ouverture en juillet dernier, l’exposition « Au sommet de la pyramide : la civilisation de l’Égypte ancienne », présentée au musée de Shanghai, a franchi un cap historique.
Avec plus de deux millions de visiteurs, elle est désormais l’exposition payante la plus visitée au monde parmi les musées internationaux.
Loin de l’Afrique du Nord, les objets égyptiens attirent les touristes en Chine
Fruit d’une collaboration étroite entre la Chine et l’Égypte, notamment avec le Conseil suprême des antiquités d’Égypte, cette exposition est un véritable pont entre deux grandes civilisations.
Elle offre une vision approfondie de l’Égypte antique, enrichie par les dernières découvertes archéologiques, tout en intégrant des objets chinois anciens pour illustrer un dialogue interculturel unique.
Au total, plus de 780 objets égyptiens sont exposés, ainsi qu’une sélection d’artefacts chinois, dans un cadre muséal qui traduit une interprétation chinoise de la grandeur pharaonique. L’exposition se poursuit jusqu’en août 2025, pour un total de 13 mois d’ouverture.
L’engouement est tel que la ville de Shanghai a enregistré près de 10 milliards de yuans (environ 1,39 milliard de dollars US) de retombées économiques globales liées à cette exposition.
Sur le réseau social Xiaohongshu, plus de 1,69 million de publications ont été recensées autour de mots-clés comme « billets pour l’exposition » ou « visite de l’exposition ».
De nombreux internautes partagent leurs impressions, leurs photos ou encore des astuces pour obtenir des billets.
Face à ce succès, le musée de Shanghai prévoit que la fréquentation totale dépassera les 2,5 millions de visiteurs d’ici à la fin de l’exposition.
Cela confirme le pouvoir d’attraction mondial de l’héritage égyptien, même à des milliers de kilomètres du Nil.