La Côte d’Ivoire s’apprête à relever un défi de taille : atteindre à nouveau le million de tonnes de noix de cajou en 2024.
Et ce, malgré les caprices de Dame Nature qui a quelque peu chamboulé les plans des producteurs dans les contrées de l’anacarde.
Adama Coulibaly, le Directeur du Conseil du Coton et de l’Anacarde (CCA), a été l’annonciateur de la nouvelle le 4 juin : la récolte 2024 devrait atteindre le million de tonnes.
Il convient de rappeler néanmoins qu’il s’agit d’une baisse de 16% par rapport à l’année précédente et 20% de moins que les prévisions initiales.
Un revers certes, mais point de quoi faire perdre à la filière ivoirienne des noix de cajou de sa superbe. Les négociants et les marchands d’outre-mer ont déjà fait main basse sur 842 733 tonnes de noix auprès des agriculteurs.
Et que nenni, l’anacarde n’est point une culture mineure en Côte d’Ivoire. Avec près de 1,6 million d’hectares voués à cette noble culture, la filière fait vivre de nombreuses familles, plus de 500 000 pour être exact.
Un véritable balancier pour l’économie rurale et une armure contre la pauvreté. Alors, point question de rendre les armes face aux caprices du ciel.
Pour briller de mille feux sur l’échiquier mondial de l’anacarde, la Côte d’Ivoire va devoir puiser dans ses ressources. Au programme : des méthodes de culture plus résilientes, des variétés mieux aguerries face aux nouvelles donnes climatiques et un soutien aux producteurs pour qu’ils puissent affronter les épreuves à venir.
Car l’enjeu est de taille : préserver la compétitivité de l’or brun ivoirien et garantir des revenus décents à tous les échelons de la filière, des petits seigneurs de la noix aux grands argentiers de l’exportation.
Alors, que Dame Nature soit capricieuse ou non, la Côte d’Ivoire n’a pas dit son dernier mot dans la quête des noix de cajou.
Avec un million de tonnes dans sa ligne de mire pour 2024, le pays compte bien rester l’un des leaders de l’anacarde en Afrique.
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