Un an après l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, l’Office National des Sports (ONS) dresse un bilan positif de l’utilisation des infrastructures sportives construites à cette occasion.
Lors d’une récente interview, Ousmane Gbané, Directeur Général de l’ONS, a détaillé les stratégies mises en place pour valoriser cet héritage et assurer la pérennité de ces équipements.
L’ONS ouvre désormais les stades construits pour la CAN à tous types d’événements, qu’ils soient sportifs ou culturels.
Le Conseil de Gestion de l’ONS fixe les tarifs de location en fonction de la capacité de chaque enceinte.
L’objectif est de rendre ces infrastructures accessibles au plus grand nombre, tout en assurant leur rentabilité.
Pour préserver la qualité des pelouses, l’ONS a mis au point un système de plaques de protection, testé avec succès au stade de Bingerville.
Cette innovation permettra d’organiser des concerts et d’autres événements sans endommager le terrain. Le premier concert est d’ailleurs prévu pour le mois de mars prochain.
Afin de faire connaître au grand public les équipements modernes des stades, l’ONS organise des journées portes ouvertes du 4 au 11 février. Les visiteurs pourront découvrir les studios de télévision et de radio, les salles de presse et les autres installations techniques.
Grâce à un budget dédié et à une gestion rigoureuse, l’ONS assure l’entretien quotidien des stades. À terme, l’objectif est de réduire la dépendance aux financements publics en développant de nouvelles sources de revenus, telles que la publicité et les partenariats avec des entreprises privées.
Par ailleurs, la CAN 2023 a eu un impact économique et social considérable sur la Côte d’Ivoire.
Les hôtels, les restaurants et les commerces ont vu leur chiffre d’affaires augmenter de manière significative pendant la compétition. De plus, l’événement a contribué à renforcer le rayonnement international du pays.
Les infrastructures sportives construites à cette occasion constituent un véritable héritage pour les générations futures. Elles permettront de développer le sport, la culture et le tourisme en Côte d’Ivoire.