Samuel Eto’o, le président de la fédération camerounaise de football (Fecafoot), va devoir répondre de ses actes.
Le dirigeant est attendu dans les prochaines heures au Caire (Egypte) au siège de la Confédération africaine de football (CAF) au sujet de l’enquête ouverte à son encontre depuis près d’un an.
L’ex-attaquant devra donc se justifier face aux accusations de favoritisme et de matchs truqués dont il fait l’objet.
Pour rappel, il aurait aidé le club de Victoria United à monter en première division (Elite One) en 2022-2023.
Un enregistrement audio, où il échange et semble conclure un accord avec Valentin Nkwain, le président de cette formation, avait d’ailleurs fuité et fait grand bruit sur les réseaux sociaux.
Alors que le procès s’ouvrira mardi, Eto’o, déjà auditionné en avril, risque une suspension de ses fonctions selon les bruits qui courent.
Comme informe le journaliste Paul Chouta, Céline Eko, 1er Vice-Président de la Fecafoot, serait déjà prêt, en cas de suspension de l’ancien Lion Indomptable, à assurer l’intérim à la tête de l’instance.
Une semaine décisive pour le foot camerounais
Comme informe Camfoot, de nombreux clubs camerounais s’estiment lésés car ils n’ont pas souhaité aller dans le même sens que les idées d’Eto’o : Etoile Filante de Garoua, UMS de Loum, Njalla Quan Academy, Unisport de Bafang, Union d’Abong-Bang, Bamboutos de Mbouda ou encore Kadji Sport Academy.
Les dirigeants de ces formations, comme de nombreux autres acteurs du football camerounais, espèrent voir Eto’o tomber.
La légende du Barça, qui devra aussi se défendre dans l’affaire de conflit d’intérêts supposé pour son contrat signé avec la société de paris sportifs 1xbet, et qui a d’ailleurs effacé de ses réseaux sociaux toutes les publications relatives à ce sujet, songerait à saisir le TAS (Tribunal arbitral du sport) pour contre-attaquer. L’étau se resserre autour de l’ancien buteur…
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