Le 26 juillet 2024 marque un tournant significatif pour le Niger, le général Tiani et le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).
Cette date, désormais fériée, commémore le premier anniversaire de leur accession au pouvoir, révélant une nouvelle dynamique politique et sociale dans le pays.
La décision du général Tiani d’instituer le 26 juillet comme fête nationale a d’ailleurs témoigné d’une volonté de consolider la légitimité du nouveau régime.
Cette journée, dédiée aux actions hautement patriotiques du peuple nigérien pour l’affirmation de sa souveraineté et de son indépendance, s’inscrit dans une narration politique visant à ancrer le CNSP dans l’histoire nationale.
Le soutien populaire au Niger envers Tiani et le CNSP semble se manifester, notamment à travers des rassemblements religieux.
À Niamey, selon les informations de nos confrères de Sputnik Africa des milliers de fidèles se sont réunis, ce 26 juillet 2024, à la grande mosquée, répondant à l’appel d’organisations islamiques.
La présence du Premier ministre Ali Lamine Zeine et de chefs traditionnels à ces célébrations souligne l’importance accordée à cette commémoration par les autorités.
Cette mobilisation populaire et religieuse autour du CNSP reflète une adhésion apparente d’une partie de la population au projet politique du nouveau régime.
Les déclarations recueillies évoquent des aspirations à la souveraineté et à l’indépendance du Niger, thèmes centraux du discours du CNSP dirigé par le général Tiani.
Cependant, cette commémoration s’inscrit dans un contexte géopolitique complexe, marqué par la redéfinition des relations du Niger avec ses partenaires traditionnels, particulièrement la France et la CEDEAO.
L’établissement de cette nouvelle fête nationale symbolise ainsi non seulement un changement de régime interne, mais aussi une réorientation potentielle de la politique étrangère nigérienne.