Dans une décision qui marque un tournant pour l’avenir agricole du Niger, la Banque mondiale vient d’approuver un financement colossal de 214 milliards de francs CFA.
Cette manne financière, destinée à révolutionner les secteurs de l’agriculture et de l’élevage, suscite un espoir sans précédent dans un pays où ces activités constituent l’épine dorsale de l’économie.
Le Projet de modernisation de l’élevage et de l’agriculture (LAMP), véritable pierre angulaire de cette initiative, s’étale sur une période ambitieuse de 12 ans.
Sa première phase, qui court jusqu’en 2029, prévoit des investissements massifs dans des technologies climato-intelligentes, des systèmes d’irrigation novateurs et la promotion de pratiques agricoles et pastorales durables.
Face aux défis climatiques croissants qui menacent la sécurité alimentaire de plus de 3,4 millions de Nigériens, ce projet apparaît comme une bouée de sauvetage.
Les 214 milliards pour le Niger ; une nécessité
Han Fraeters, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Niger, souligne l’urgence de réduire la dépendance à l’agriculture pluviale, tout en mettant en lumière le potentiel d’irrigation inexploité du pays.
Les objectifs du LAMP sont à la hauteur des enjeux : augmentation des rendements, amélioration de la commercialisation des produits agricoles et d’élevage, et renforcement de la résilience climatique pour 1,5 million de personnes, dont une part significative de jeunes et de femmes.
À terme, ce sont 5 millions de Nigériens qui devraient voir leur sécurité alimentaire et nutritionnelle renforcée.
Cette injection massive de fonds promet de transformer le paysage agricole nigérien, offrant une lueur d’espoir dans un contexte régional instable.
Pour le Général Tiani et la population nigérienne, cette annonce résonne comme une promesse de jours meilleurs, alliant développement économique et résilience face aux défis climatiques.
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