Le programme des Volontaires des Nations Unies est une agence de l’Organisation des Nations Unies qui déploie des volontaires pour soutenir directement sur le terrain d’autres organismes de l’ONU. Cette organisation vise à promouvoir le volontariat pour la paix et le développement dans le monde.
POSTE 1 : Assistant(e) de santé publique – Tchad
Mission et objectifs
Le HCR a été créé le 14 décembre 1950 par l’Assemblée générale des Nations Unies. L’agence a pour mandat de diriger et de coordonner l’action internationale visant à protéger les réfugiés et à résoudre les problèmes de réfugiés dans le monde entier. Son objectif premier est de protéger les droits et le bien-être des réfugiés. Il s’efforce de garantir que chacun puisse exercer son droit de demander l’asile et de trouver refuge en toute sécurité dans un autre État, avec la possibilité de rentrer chez lui volontairement, de s’intégrer localement ou de se réinstaller dans un pays tiers (www.unhcr.org)
Contexte
Brève description du projet : Dans le cadre de l’assistance aux réfugiés au Tchad, le HCR apporte à ceux-ci les soins de santé primaires. Les activités de santé primaire sont mises en œuvre à travers le partenaire de mise en œuvre dont ADES. L’objectif principal de ce projet est de coordonner les activités d’assistance dans le secteur de la santé publique (les soins de santé primaires, la nutrition, la gestion des urgences médicales et chirurgicales, le suivi des références émanant des bureaux de terrain, la santé sexuelle et reproductive, la réponse aux urgences et aux épidémies, et le VIH) des réfugiés et demandeurs d’asile, de la population hôte et des retournés au Tchad.
Contexte organisationnel :
Le Tchad accueille des réfugiés de la République centrafricaine (RCA) dans le sud depuis 2005, des Nigérians et des personnes déplacées à l’intérieur du pays (PDI) dans la région du lac Tchad depuis 2015, des Camerounais près de N «Djamena et dans l’ouest depuis 2021, et le groupe le plus important, les réfugiés soudanais, dans l’est depuis 2003.
Au 31 mars 2024, le Tchad a accueilli 1 226 719 réfugiés et demandeurs d’asile, ainsi que 215 928 personnes déplacées à l’intérieur du pays. La majorité des réfugiés et des demandeurs d’asile au Tchad sont originaires du Soudan, suivis par les réfugiés de la République centrafricaine, du Nigeria et du Cameroun. Les femmes et les enfants représentent 83 % de la population réfugiée, les femmes et les filles représentant à elles seules 55,3 %.
De plus, 54 % des réfugiés sont des enfants. La population productive, qui comprend les personnes âgées de 18 à 59 ans, représente 53 % de l’ensemble de la population réfugiée, et 25 % des personnes ayant des besoins spécifiques vivent avec un handicap. Notre approche est ancrée dans les principes de sécurité, équité et inclusion, garantissant que chaque individu puisse mener une vie digne. À partir de 2025, le recouvrement des coûts pour les services de base sera harmonisé et consolidé pour les anciens réfugiés et la même stratégie sera introduite pour les nouveaux réfugiés après deux ans dans le pays d’asile.
Le HCR travaillera avec le ministère de la santé du Tchad et ses partenaires pour veiller à ce que le droit à la santé des réfugiés soit respecté afin qu’ils puissent être en bonne santé. Les principales interventions en matière de santé publique seront les suivantes :
• La fourniture de services de soins de santé primaires dans tous les sites de réfugiés et un accès rationnel aux services de soins de santé secondaires et tertiaires ;
• La santé mentale et les services psychosociaux seront intégrés dans les soins de santé primaires, de même que la santé sexuelle et génétique, et comprennent la gestion clinique des viols. ;
Description de la tâche
Sous la supervision technique et administrative de l’Administrateur Principal chargé de la santé, de la nutrition et du VIH basé à N’Djamena : Le VNU Assistant national en santé publique appuie la réponse d’assistance du HCR aux réfugiés au Tchad, aux réfugiés candidats au retour , des demandeurs d’asile dans la limite du mandat du HCR en s’assurant que les normes du HCR, du Tchad et ceux internationalement reconnus en matière de santé, de nutrition et de VIH en situation d’urgence sont atteints afin de minimiser la mortalité et la morbidité évitable parmi les populations dont le HCR est en charge ;
Le VNU Assistant national en santé publique :
• Assure la coordination du ou des activités avec les partenaires travaillant dans les sites de réfugiés, centres de santé urbains, et apporte un appui technique dans le domaine de la santé, de la nutrition et du VIH. Cet appui est essentiel pour la mise en œuvre des stratégies ayant un impact majeur sur la survie et le bien-être des populations ;
• Appuie la planification, le suivi et l’évaluation initiale et de mise en œuvre des activités, facilite le renforcement des capacités du ou des points focaux des partenaires dans sa zone d’intervention, la récolte, l’analyse et la diffusion des données et le partage des informations entre les différents acteurs tant au sein du HCR qu’au niveau des ONG, et des agences sœurs du SNU dans les secteurs de la santé, de la nutrition et du VIH/SIDA ;
• S’assurer, en étroite collaboration avec les autres acteurs humanitaires au Tchad opérant dans la zone d’intervention, que les services de santé, de nutrition et de prévention et de réponse au VIH sont bien basés sur les normes et politiques générales du ministère de la santé et du programme national de lutte contre le VIH et/ou sur ceux internationalement reconnus. Il s’assure de l’utilisation optimale des ressources mises à disposition de ces opérations ;
• Représente le HCR auprès des clusters/groupes thématiques santé et nutrition et s’assure que le VIH en situation humanitaire est bien adressé en accord avec les priorités définies par la division du travail de l’ONUSIDA, l’IASC et le MISP.
Pour cela le VNU Assistant national en santé publique :
• Soutient et supervise les activités de soins de santé primaires, de la nutrition, de la santé reproductive et du VIH sur le terrain. • Met en œuvre, suit et documente les stratégies du HCR de santé publique 2014-2019.
• S’assure que le système d’information sanitaire (SIS) est fonctionnel, le rapport des données santé et nutrition via IRHIS est à jour et complet, nécessite des analyses mensuelles des résultats, des formations, la résolution des problèmes et en produisant les rapports requis.
• Mettre à jour et diffuser les outils, données et informations en rapport avec la santé, la nutrition et le VIH en situation d’urgence humanitaire.
• Organiser des réunions de coordination régulières avec les partenaires,ou les indicateurs SIS sont analysés et/ou les activités sont discutées et éventuellement redirigées en fonction des résultats.
• Fournit au programme les informations techniques et financières nécessaires à une bonne planification et documentation des activités, résultats et difficultés.
• Organiser des formations et faciliter le renforcement des capacités selon les besoins identifiés lors des visites de suivi ou lors des réunions de coordination.
• Faites le plaidoyer, informez et communiquez en interne et en externe sur la situation de santé des personnes concernées par le HCR dans le respect des canaux de communication.
• Représente le HCR dans les forums concernant la santé, la nutrition, la santé reproductive et le VIH.
• Organiser/participer aux exercices d’identification des besoins et de planification participatives en rapport avec la santé, la nutrition, la santé reproductive et le VIH.
• Participer, avec les sections concernées, à l’analyse et à la révision des soumissions des propositions dans le domaine de la santé, de la nutrition, de la santé reproductive et du VIH.
• S’assure que les éléments en rapport avec la santé, la nutrition, la santé reproductive et le VIH. en accord avec les Partenaires sont bien mis en place.
• Participer aux enquêtes et autres évaluations particulières inter-agences en rapport avec la santé, la nutrition, la santé reproductive et le VIH.
• Participer à la préparation, au maintien et à la mise à jour des plans d’urgence pour les épidémies potentielles dans le pays et ses environs.
• Organiser des visites régulières de terrain.
En plus de ce qui précède, les Volontaires des Nations Unies sont censés :
• Renforcer leurs connaissances et leur compréhension du concept du volontariat en écoutant la documentation mise à disposition par le programme VNU, les publications externes et prendre activement part aux activités du programme VNU, par exemple s’impliquer dans les activités commémoratives de la Journée internationale des Volontaires (JIV), le 5 décembre.
• Se familiarise et développe toute forme de volontariat traditionnel et/ou local au niveau du pays d’accueil.
• Encourager et participer à la mise en œuvre des projets avec la Banque Africaine de Développement et la Banque Mondiale.
• Reflète le type et la nature des actions volontaires qu’ils entreprennent, y compris leur participation dans les réflexions substantielles.
• Contribuer à la rédaction d’articles sur les expériences de terrain à soumettre pour la publication du programme VNU/ site web, bulletin et notes de presse, etc.
• Contribuer au Programme d’accueil des Volontaires des Nations Unies nouvellement arrivés dans le pays d’affectation.
• Promouvoir ou conseiller les groupes locaux dans l’utilisation des volontaires en ligne ou encourager les individus et les organisations à utiliser les services de volontaires en ligne lorsque cela est techniquement possible.
Résultats attendus :
• Réponse adéquate de la gestion des urgences et la réponse aux épidémies
• Indicateurs de santé publique au niveau des normes
• Rapports périodiques soumis à temps et SIS à jour
• Besoins identifiés, projets et stratégies pour y répondre en place
• Leadership au niveau de la SSR en situation d’urgence assuré
• Programme informé en temps et en heure de la situation, notamment en cas de problèmes
• Un rapport sur les résultats concernant le volontariat pour la paix et le développement pendant l’affectation, comme par exemple le nombre de volontaires mobilisés, la participation aux activités et la contribution au développement des capacités.
Critère d’éligibilité
Âge
18 – 80
Nationalité
Le candidat doit être ressortissant ou résident légal du pays d’affectation.
Exigences
Expérience requise
Expérience requise 3 ans
• Compétences et expérience requises : santé publique et de la nutrition ; expérience de travail préalable dans un contexte de réfugiés et/ou expérience internationale ; expérience démontrée de la gestion d’un programme de santé publique.
• Expérience avérée de la gestion de programmes de santé et de nutrition.
• L’expérience de travail avec des équipes multisectorielles, en particulier les agences des Nations Unies (PAM, UNICEF) et le ministère de la santé est un avantage.
• Une expérience préalable dans la conduite d’enquêtes sur la nutrition et une connaissance avec SMART/SENS est un avantage.
• La connaissance pratique de Word, Excel et des compétences de base en analyse de données (par exemple Stata, EpiInfo, SPSS) sont requises.
• Connaissance de base du système d’informations sanitaires.
Domaines d’expertise
Santé
Langues
Français, Niveau : Courant, Requis Anglais, Niveau : Connaissances pratiques, Souhaitable
Niveau d’études requis
• Niveau d’éducation requis : Licence ou équivalent
• Domaine(s) de spécialisation : Sciences de la santé et/ou nutrition et diplôme d’études supérieures en santé publique ou nutrition en santé publique (MPH de préférence).
Compétences et valeurs
• Intégrité et compétence : expertise démontrée dans le domaine de spécialité et aptitude à formuler un jugement sûr ; niveau d’autonomie très élevé, sens de l’initiative personnelle et capacité à prendre ses responsabilités ; volonté d’accepter les responsabilités et la capacité de travailler de façon autonome selon les procédures établies dans un environnement politiquement sensible, tout en faisant preuve de discernement, et en gardant son impartialité et sa neutralité ; capacité à gérer les informations de façon objective, précise et confidentielle ; réactivité et sens du service.
• Responsabilité/Responsabilité : maturité et sens des responsabilités ; capacité à fonctionner dans le respect des règles et règlements de l’organisation et rendre compte de son travail.
• Engagement à l’apprentissage continu : esprit d’initiative et volonté d’apprendre de nouvelles compétences et de se tenir au courant des nouveaux développements dans son domaine d’expertise ; capacité d’adaptation aux changements qui surviennent dans l’environnement de travail.
• Planification et organisation : efficacité organisationnelle et aptitude à résoudre des problèmes avérés, capacité à gérer un grand volume de travail d’une manière efficace et dans des délais impartis ; capacité à établir des priorités et à planifier, coordonner et faire le suivi de son (propre) travail ; capacité à travailler sous pression, avec des délais contraignants, et à gérer plusieurs projets / activités en parallèle.
• Travail d’équipe et respect de la diversité : aptitude à travailler efficacement avec les autres secteurs/unités au sein de l’organisation ; capacité avérée à établir et à maintenir des partenariats efficaces ainsi que des rapports de travail harmonieux dans un environnement multiculturel et multiethnique avec sensibilité et respect de la diversité.
• Communication : compétences interpersonnelles confirmées ; bonnes compétences en communication orale et écrite, y compris la capacité d’écrire des rapports clairs et concis ; capacité à effectuer des présentations, à formuler de manière claire et précise différentes options ; capacité à faire des recommandations et à les défendre ; capacité à communiquer et à faire preuve d’empathie avec le personnel, les volontaires, les homologues et les interlocuteurs locaux issus de milieux très divers ; capacité à garder son sang-froid et à rester serviable avec le personnel, tout en étant objectif, sans montrer d’intérêt personnel ; capacité à transférer des informations et des connaissances à un large éventail de groupes cibles.
• Flexibilité, adaptabilité, capacité et volonté de travailler dans des environnements difficiles, éloignés et potentiellement dangereux pour de longues périodes, impliquant des conditions de vie difficiles et peu confortables,et notamment de fréquents déplacements au sein de la zone d’opérations ; disponibilité à être déployé(e) / transféré à d’autres lieux d’affectation dans la zone d’opérations, si nécessaire.
• Adhésion manifeste aux principes d’engagement volontaire, incluant la solidarité, la compassion, la réciprocité et l’autonomie ainsi qu’aux valeurs fondamentales de l’ONU.
Autres postes vacants :
Assistant(e) administratif(ve) et Financier(ère) Guinée
Assistante à l’Information Publique Tchad
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