L’ONG Triangle Génération Humanitaire recrute pour ces 02 postes (18 Août 2023)

L’ONG Triangle Génération Humanitaire recrute

Informations sur l'emploi

Titre du Poste : 02 postes

Description de l'emploi

Créée en 1994, Triangle Génération Humanitaire, association française de solidarité internationale basée à Lyon, élabore et met en œuvre des programmes d’urgence, de réhabilitation et de développement dans les domaines de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement, du génie civil, de la sécurité alimentaire et des moyens d’existence, de l’éducation et de la protection. TGH travaille actuellement dans 10 pays d’Afrique, d’Asie, d’Europe et du Moyen-Orient.

Contexte

Considérée comme l’un des pays les plus pauvres au monde, la République centrafricaine (RCA) traverse des crises humanitaires récurrentes depuis son indépendance en 1960. Cette situation est en partie la cause, mais aussi la conséquence, de la faiblesse de l’Etat et de l’instabilité politique chronique, souvent à base ethnique, qui secouent régulièrement le pays.

Depuis mars 2013, les changements de régimes qui se sont succédé ont contribué à une escalade des violences intercommunautaires dans le pays, multipliant les violations des droits humains, les déplacements massifs de populations ainsi que la destruction de biens et la perte des moyens de subsistance de ces dernières. A cet égard, le Comité permanent inter-organisations a hissé la crise centrafricaine au niveau 3 de l’urgence humanitaire, ce dernier étant le plus élevé.

La RCA compte aujourd’hui plus de 2,8 millions de personnes ayant besoin d’assistance, soit plus de la moitié de la population que compte le pays. Les besoins prioritaires regroupent l’accès à la nourriture, la protection, l’accès aux soins de santé, à l’eau potable, à l’assainissement et l’hygiène, à l’éducation, mais également l’accès aux abris et aux articles ménagers de première nécessité. Si les besoins  primaires des populations augmentent, les affrontements réguliers rendent difficile l’accès à l’aide humanitaire aux populations dans le besoin, et donc le travail des organisations humanitaires sur place.

La préfecture de la Vakaga connait par ailleurs certaines difficultés, son isolement géographique se traduit également par un isolement social, politique et économique, vis-à-vis du reste de la RCA et principalement de Bangui. L’État y est peu présent et le redéploiement des services officiels demeure pratiquement inexistant. Ainsi, nombre de fonctionnaires décentralisés de l’Etat sont basés à Ndélé, chef-lieu de la Préfecture voisine de la Bamingui-Bangoran. Du fait de son isolement, la Vakaga a été la dernière des 16 préfectures de la RCA à recevoir son préfet. Nommé le 23 août 2017 par le président Faustin-Archange Touadéra, il a pris ses fonctions le 21 février 2018.

En août puis octobre 2019, des affrontements entre groupes armés ont eu lieu à Birao ce qui a engendré le déplacement de plus de 15 000 personnes dans des sites de regroupement dans la ville et créant des besoins très importants   en eau, hygiène et assainissement ainsi qu’en aide alimentaire. Les ONG et agences des Nations Unies sont sorties du confinement le lendemain des combats et l’action humanitaire a repris ses activités malgré le fort risque de reprise des combats. Parmi la population déplacée, certains s’inquiètent encore de la reprise des combats et ne souhaitent pas retourner définitivement chez eux pour l’instant. En effet la zone reste encline à des incursions sporadiques des groupes armés. Faisant face à la volatilité du contexte sécuritaire, la MINUSCA, opération multidimensionnelle des Nations Unies en  charge de la protection des civils, de la facilitation de l’aide humanitaire et du soutien au processus de transition est présente à Birao.

Depuis fin décembre 2020, le déroulement des élections présidentielles a impacté la situation sécuritaire du pays.
6 groupes armés se sont ainsi réunis pour créer la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) et lutter contre la tenue de ce scrutin. Après que Faustin-Archange Touadéra ait été réélu dès le premier tour (au pouvoir depuis 2016), la CPC a accentué ses initiatives afin de prendre le contrôle du pays et notamment de la capitale, Bangui.  Le climat de tensions instauré par les élections présidentielles de décembre 2020 perdure encore aujourd’hui, bien que les forces armées centrafricaines (FACA) soutenues militairement par leurs alliés russes et rwandais ainsi que par la MINUSCA  à pu reprendre le contrôle d’une partie du pays.

Les mesures nécessaires sont prises par TGH en conséquence.

Présentation de la mission

TGH a débuté son action en RCA en 2007 pour soutenir les populations vulnérables de la préfecture de la Vakaga. Aujourd’hui, l’association intervient en Vakaga dans les secteurs de la Sécurité Alimentaire et Moyens d’Existence, de l’Eau, Hygiène, Assainissement et de l’Education/Protection à travers un projet multisectoriel financé par l’AFD en consortium avec PUI qui elle, intervient en Bamingui-Bongoran et un projet en EHA financé par le Fond Humanitaire dans les sites de déplacés de Birao.  A ce jour, TGH reste encore l’une des seules organisations humanitaires internationales présentes de manière continue dans cette région marginalisée et excentrée.
Parallèlement, l’association met en œuvre un projet multi-annuel  dans le secteur de la formation professionnelle en consortium avec Mercycorps à Berberati, Mbaiki (TGH)  Carnot, Bouar (Mercycorps), financé par l’AFD.  A Bangui, TGH intervient depuis 2014 auprès des enfants des rues, et depuis 2020 auprès des mineurs incarcérés pour garantir aux enfants marginalisés  un accès à des services socio-éducatifs et médicaux de base, et participe au processus de réunification familiale et de placement en famille d’accueil. L’intervention de TGH vise à améliorer la protection et la réinsertion des enfants en situation de rue, et mineurs incarcérés/libérés ; elle est financée par l’AFD, UNICEF, les fondations RAJA et UEFA.
TGH a longtemps été présente dans la Ouaka, mais faute de financement, la base de Bambari a été fermé en Juin 2022.
De par l’épidémie de COVID-19, l’intégralité des projets en cours comportent également une composante visant à lutter contre la propagation du virus.

La mission est financée à hauteur d’environ 3,5 millions d’euros. L’équipe actuelle est composée de 18 expatriés et d’environ 120 personnels nationaux, répartis sur les différentes bases opérationnelles (Bangui, Berberati et Birao).

Poste

L’Administratrice assure l’ensemble des activités administratives, financières et RH de  la base de Bangui et de Berberati

Elle assume les responsabilités suivantes :

FINANCES

  • Garantir la bonne utilisation des fonds (vérification et validation des demandes de paiement) en conformité avec les contrats de financement et dans le respect des procédures internes
  • Gérer et suivre les budgets, en lien avec les chefs de projet, l’équipe logistique, le coordinateur programme et coordinateur administratif
  • Superviser les dépenses et la tenue des journaux comptables des bases de Bangui et Berberati
  • Vérifier et finaliser les comptabilités puis les transmettre au coordinateur administratif  pour consolidation
  • Gérer la trésorerie et préparer les demandes d’approvisionnement
  • Apporter un soutien au  service conformité pour la préparation des audits
  • Faire les retraits en espèces à la banque après validation des montants avec le coordinateur administratif
  • Responsable de la gestion du coffre à Bangui
  • Tenue du journal UNHAS
  • Répondre aux besoins de trésorerie de la base de Berberati et Birao
  • Suivi des contrats et budget des partenaires, ainsi que tenue des journaux comptables

ADMINISTRATION 

  • S’assurer du bon archivage des pièces comptables et administratives
  • Superviser l’opération de voucherisation des pièces comptable après chaque clôture comptable
  • Suivre le bon respect des clauses de contrat par les fournisseurs, en lien avec l’équipe logistique
  • Briefer chaque nouvel expatrié sur l’organisation et les procédures administratives
  • Suivi et mise à jour du suivi des mouvements des expatriés (Timesheet, dossiers, BDD)
  • Etre l’interlocuteur direct de l’ONG avec la banque

RESSOURCES HUMAINES

  • Mettre en œuvre la politique RH définie par TGH et les procédures qui y sont liées
  • Superviser la capitalisation des données liées à la gestion du personnel et superviser le suivi des contrats de travail et le paiement des salaires : mise à jour de la DATA RH
  • Accompagner les chefs de projet dans la définition des profils de poste de leurs équipes, participer aux recrutements
  • Soutenir techniquement les responsables d’équipes dans la gestion de leurs équipes
  • Animer les réunions des délégués du personnel de Bangui
  • Suivre le calendrier de congés de l’ensemble de l’équipe à Bangui et Berberati

GESTION D’EQUIPE

  • Superviser le travail de l’équipe administrative dédiée
  • Former et accompagner chaque membre de l’équipe selon ses besoins
  • Réaliser des évaluations régulières de chaque membre de l’équipe

REPRESENTATION ET COORDINATION

  • Selon les besoins et en lien avec le coordinateur administratif, participer aux clusters et réunions de coordination administratives inter-ONG

Ces responsabilités pourront être revues en fonction des évolutions des besoins sur le terrain.

Conditions de sécurité, de travail, et de vie

Le contexte sécuritaire instable et volatile impose le respect de règles de sécurité parfois contraignantes.
Les déplacements sur le terrain sont possibles mais nécessitent une analyse préalable et les déplacements en ville ne sont en général pas sujets à restriction, sauf tensions en ville.TGH est un acteur humanitaire connu et apprécié dans la zone.
A Bangui,les expatriés disposent de chambres individuelles dans deux maisons partagées situées sur une concession où se trouve également le bureau et dans une troisième maison détachée. Une connexion wifi est disponible dans toutes les maisons et au bureau. Des coupures d’eau et électricité peuvent avoir lieu.

Profil

  • Expérience préalable sur un poste d’administratrice en ONG
  • Bonne connaissance du milieu humanitaire (ONG,OI,UE…)
  • Excellente maitrise des outils informatiques (dont Excel et Word), connaissance de SAGA souhaitée.
  • Capacité à mettre en place et à dispenser des formations.
  • Bonnes capacités rédactionnelles en français.
  • Capacités et motivation pour vivre et travailler en équipe.
  • Capacité à vivre dans un contexte sécuritaire instable

Responsable de Projet Formation Professionnelle – RCA

Information clé

Pays : RCA – poste basé à Bangui

Durée : contrat de 12 mois (renouvelables)

Prise de poste : septembre 2023

Conditions : contrat salarié, salaire mensuel brut de 1 900€ à 2 600 € selon expérience, per diem mensuel 606 €, prise en charge d’une couverture médicale à 100% + assurance rapatriement + prévoyance, prise en charge du logement et du transport international et local dans le cadre de la mission, repos tous les 3 mois.

Possibilité de départ en famille : non

TGH fait le choix d’une politique de rémunération volontairement simple et transparente, accessible sur notre site www.trianglegh.org .
Les niveaux de salaires annoncés dans nos offres de poste sont ainsi fixés dans le cadre de la grille de salaire et ne sont pas ouverts à la négociation.

Plus d’information sur www.trianglegh.org , rubrique « Recrutement ».

TGH se réserve le droit de mettre fin au processus de recrutement dès qu’un candidat est positionné

Contexte

Considérée comme l’un des pays les plus pauvres au monde, la République centrafricaine (RCA) traverse des crises humanitaires récurrentes depuis son indépendance en 1960. Cette situation est en partie la cause, mais aussi la conséquence, de la faiblesse de l’Etat et de l’instabilité politique chronique, souvent à base ethnique, qui secouent régulièrement le pays.

Depuis mars 2013, les changements de régimes qui se sont succédé ont contribué à une escalade des violences intercommunautaires dans le pays, multipliant les violations des droits humains, les déplacements massifs de populations ainsi que la destruction de biens et la perte des moyens de subsistance de ces dernières. A cet égard, le Comité permanent inter-organisations a hissé la crise centrafricaine au niveau 3 de l’urgence humanitaire, ce dernier étant le plus élevé.

La RCA compte aujourd’hui plus de 2,8 millions de personnes ayant besoin d’assistance, soit plus de la moitié de la population que compte le pays. Les besoins prioritaires regroupent l’accès à la nourriture, la protection, l’accès aux soins de santé, à l’eau potable, à l’assainissement et l’hygiène, à l’éducation, mais également l’accès aux abris et aux articles ménagers de première nécessité. Si les besoins  primaires des populations augmentent, les affrontements réguliers rendent difficile l’accès à l’aide humanitaire aux populations dans le besoin, et donc le travail des organisations humanitaires sur place.

La préfecture de la Vakaga connait par ailleurs certaines difficultés, son isolement géographique se traduit également par un isolement social, politique et économique, vis-à-vis du reste de la RCA et principalement de Bangui. L’État y est peu présent et le redéploiement des services officiels demeure pratiquement inexistant. Ainsi, nombre de fonctionnaires décentralisés de l’Etat sont basés à Ndélé, chef-lieu de la Préfecture voisine de la Bamingui-Bangoran. Du fait de son isolement, la Vakaga a été la dernière des 16 préfectures de la RCA à recevoir son préfet. Nommé le 23 août 2017 par le président Faustin-Archange Touadéra, il a pris ses fonctions le 21 février 2018.

En août puis octobre 2019, des affrontements entre groupes armés ont eu lieu à Birao ce qui a engendré le déplacement de plus de 15 000 personnes dans des sites de regroupement dans la ville et créant des besoins très importants   en eau, hygiène et assainissement ainsi qu’en aide alimentaire. Les ONG et agences des Nations Unies sont sorties du confinement le lendemain des combats et l’action humanitaire a repris ses activités malgré le fort risque de reprise des combats. Parmi la population déplacée, certains s’inquiètent encore de la reprise des combats et ne souhaitent pas retourner définitivement chez eux pour l’instant. En effet la zone reste encline à des incursions sporadiques des groupes armés. Faisant face à la volatilité du contexte sécuritaire, la MINUSCA, opération multidimensionnelle des Nations Unies en  charge de la protection des civils, de la facilitation de l’aide humanitaire et du soutien au processus de transition est présente à Birao.
Depuis fin décembre 2020, le déroulement des élections présidentielles a impacté la situation sécuritaire du pays.

6 groupes armés se sont ainsi réunis pour créer la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) et lutter contre la tenue de ce scrutin. Après que Faustin-Archange Touadéra ait été réélu dès le premier tour (au pouvoir depuis 2016), la CPC a accentué ses initiatives afin de prendre le contrôle du pays et notamment de la capitale, Bangui.  Le climat de tensions instauré par les élections présidentielles de décembre 2020 perdure encore aujourd’hui, bien que les forces armées centrafricaines (FACA) soutenues militairement par leurs alliés russes et rwandais ainsi que par la MINUSCA  à pu reprendre le contrôle d’une partie du pays.  Les mesures nécessaires sont prises par TGH en conséquence. En juillet 2023, le parti politique au pouvoir a organisé un référendum pour modifier la constitution pour permettre au président actuel de se représenter aux futures élections.

Présentation de la mission

TGH a débuté son action en RCA en 2007 pour soutenir les populations vulnérables de la préfecture de la Vakaga. Aujourd’hui, l’association intervient en Vakaga dans les secteurs de la Sécurité Alimentaire et Moyens d’Existence, de l’Eau, Hygiène, Assainissement et de l’Education/Protection à travers un projet multisectoriel financé par l’AFD en consortium avec PUI qui elle, intervient en Bamingui-Bongoran et un projet en EHA financé par le Fond Humanitaire dans les sites de déplacés de Birao et les quartiers retours.  A ce jour, TGH reste encore l’une des seules organisations humanitaires internationales présentes de manière continue dans cette région marginalisée et excentrée.

Parallèlement, l’association met en œuvre un projet multi-annuel  dans le secteur de la formation professionnelle en consortium avec Mercycorps à Berberati, Mbaiki (TGH)  Carnot, Bouar (Mercycorps), financé par l’AFD.  A Bangui, TGH intervient depuis 2014 auprès des enfants des rues, et depuis 2020 auprès des mineurs incarcérés pour garantir aux enfants marginalisés  un accès à des services socio-éducatifs et médicaux de base, et participe au processus de réunification familiale et de placement en famille d’accueil. L’intervention de TGH vise à améliorer la protection et la réinsertion des enfants en situation de rue, et mineurs incarcérés/libérés ; elle est financée par l’AFD, UNICEF, les fondations RAJA et UEFA.

TGH a longtemps été présente dans la Ouaka, mais faute de financement, la base de Bambari a été fermé en mai 2022.

De par l’épidémie de COVID-19, l’intégralité des projets en cours comportent également une composante visant à lutter contre la propagation du virus.

La mission est financée à hauteur d’environ 3 millions d’euros. L’équipe actuelle est composée de 18 expatriés et d’environ 120 personnels nationaux, répartis sur les différentes bases opérationnelles (Bangui, Berberati et Birao).

Présentation du projet

Le projet « formation professionnelle » est mis en œuvre par un consortium de deux ONGI : Mercy Corps et TGH ; et financé par l’AFD. Mercy Corps est l’ONGI leader du consortium. Il concerne les zones suivantes : Bouar (Nana-Mambéré), Berbérati, Carnot (Mambéré-Kadéï), Bangui et sa périphérie (Bimbo I, à Ombella M’Poko) et Mbaïki (Lobaye) ; et vise à renforcer les opportunités socio–économiques des jeunes les plus fragilisés et particulièrement les femmes par l’amélioration de l’employabilité. Il se donne trois objectifs spécifiques, (i) l’amélioration de la qualité de l’offre professionnelle via l’appui à des centres de formation. Ces derniers seront par exemple amenés à utiliser des meilleurs outils de gestion et respecter des bonnes pratiques de gouvernance. Pour cela plusieurs activités seront mises en place telles qu’un appui en équipements et matériels, une réhabilitation des infrastructures ou encore un accompagnement à l’auto-évaluation de l’offre de formation et à la formation du personnel ; (ii) le deuxième objectif spécifique consiste à soutenir les initiatives d’insertion professionnelle créant ainsi de nouvelles opportunités économiques aux jeunes. Les jeunes seront alors mieux informés de la dynamique du marché du travail et bénéficieront d’un accès amélioré aux financements leur permettant de s’insérer sur le marché de l’emploi. Afin d’y arriver, l’ACFPE et d’autres associations de jeunes seront appuyées dans leur pratique de sensibilisation sur la thématique de l’insertion professionnelle. Ces structures seront aussi appuyées pour l’accompagnement et l’incubation des jeunes initiateurs d’activités entrepreneuriales ou encore le placement en apprentissage. Enfin, l’accompagnement concernera ces mêmes jeunes dans leur sollicitation de micro-crédits ou dans leur installation via des kits de démarrage ; (iii) le troisième objectif spécifique concerne le renforcement de la coordination entre l’Etat, les entreprises et les centres de formation afin que les offres de formation soient le plus en adéquation possible avec les besoins du marché du travail. Cela permettra entre autres de mieux identifier les besoins en compétence du secteur privé par exemple et ainsi mieux cibler et structurer l’offre de formation. Pour y parvenir, la coordination et l’échange seront facilités par deux activités : la création de réseaux locaux et nationaux pour les centres de formation et la mise en place d’une plateforme nationale regroupant les acteurs de formation et de l’insertion professionnelle. De même, des études de marché seront faites dans les zones ciblées pour identifier les besoins en compétence en lien avec l’ACFPE. La dernière activité consistera à appuyer les institutions publiques dans la mise en place d’un référentiel d’organisation et de gestion des centres de formation.

Poste

Le/la Responsable de projet formation professionnelle est placé(e) sous la responsabilité du Directeur Pays Adjoint aux programmes (ADPP). Il/Elle est en lien régulier avec le responsable de la cellule technique Sécurité alimentaire et moyens d’existence basé au siège.

Il/elle assure la supervision et la gestion des activités du projet, à travers la mise en œuvre et le monitoring des activités, la logistique et l’administration liées à ces projets et la gestion des équipes (22 personnes). Il/elle assume les responsabilités suivantes :

Gestion de projets

  • Planifier les activités à réaliser en accord avec la proposition de projet et prévoir les dépenses associées en accord avec le budget alloué (Cadre logique, Chronogramme d’activité, BoQ, Chronogramme d’achat, Prévisionnel des dépenses), dans le respect des procédures bailleur et du consortium ;
  • Organiser et superviser la bonne mise en œuvre des activités ;
  • Mettre à jour les outils de suivi et de planification, permettant de mesurer l’avancement, la qualité et l’impact des projets, d’alerter en cas de glissement et de prendre les actions correctives le cas échéant ;
  • Capitaliser les informations liées aux projets afin de pouvoir justifier des activités aux bailleurs : certificats de donation, certificats d’achèvement, attestation de formation, justificatifs de paiement…. ;
  • Evaluer régulièrement les besoins et estimer les opportunités afin d’adapter la réponse apportée par TGH et anticiper de nouveaux projets ;
  • Collecter les données techniques et analyser les opportunités et les risques ;
  • Identifier les partenaires techniques et proposer des modalités de contractualisation et/ou de partenariat ;
  • Assurer la veille du domaine de l’entrepreneuriat, de la formation professionnelle et du domaine financier formel et informel en Centrafrique et plus particulièrement à Bangui, Mbaïki et Berbérati ;
  • Se coordonner avec les ONG, institutions et partenaires œuvrant dans la zone d’intervention, partager et remonter les informations utiles ;
  • Participer activement aux réunions des clusters concernés par le projet à Bangui et Berbérati ;
  • Participer activement aux réunions de coordination du consortium ;
  • Participer activement aux réunions techniques de pilotage de projet avec le bailleur ;
  • Contribuer au développement et à l’harmonisation des outils du consortium ;
  • Rester en contact régulier avec le partenaire de Mercy Corps concernant la mise en œuvre des activités, particulièrement à Bangui et Berbérati, zone d’intervention commune ;
  • Assurer une bonne coordination et collaboration avec les parties prenantes gouvernementales, dont l’Agence Centrafricaine de la Formation Professionnelle et de l’Emploi (ACFPE), les Agences Régionales de la Formation Professionnelle et de l’Emploi (ARFPE), et le Ministère de l’Enseignement Technique et de l’Alphabétisation (META).

Gestion des équipes

  • Réaliser les recrutements nécessaires ;
  • Planifier, encadrer et superviser le travail de l’équipe ;
  • Mener les évaluations des membres de l’équipe ;
  • Renforcer les capacités de chaque membre de l’équipe selon les besoins identifiés ;
  • Assurer une bonne coordination et une bonne communication interne (au sein de l’équipe et avec les autres départements), notamment par la tenue de réunions régulières ;
  • Faire des retours réguliers à l’Adjoint Directeur Pays aux programmes  et le cas échéant au Directeur Pays sur les enjeux et problématiques soulevées par son équipe ;
  • Assurer la résolution des conflits éventuels au sein de l’équipe et tenir informé la Coordination.

Gestion logistique et administrative

  • Assurer le suivi budgétaire mensuel  du projet pour les dépenses opérationnelles, ainsi que le prévisionnel des dépenses (achats, paiement de journaliers…), avec l’appui de l’administrateur ;
  • Planifier et réaliser les demandes d’achats utiles aux activités, assurer leur suivi en lien avec l’équipe logistique ;
  • Transmettre hebdomadairement à l’équipe logistique le planning d’activités et de déplacements afin d’anticiper les besoins de véhicules (Hard-top, pick-up, motos…).

Participation à la coordination de la mission

  • Participer aux réunions de coordination internes ;
  • Rédiger les rapports internes (rapports de mission, rapports mensuels etc…) aux échéances convenues ;
  • Communiquer en temps réel avec le directeur pays adjoint, et le responsable de la cellule technique sur l’avancement du projet, notamment en cas de retard potentiel, remonter les problèmes rencontrés, les risques évalués, etc… et proposer des solutions ;
  • Assurer le partage de connaissances et d’expériences en échangeant autant que nécessaire avec les collègues centrafricains et expatriés sur le déroulement du projet, les interventions prévues, les contacts pris avec les autorités locales, les bénéficiaires et autres partenaires, etc.

Reporting / monitoring

  • Mettre à jour et diffuser les outils de suivi internes (suivis des activités, des achats, des dépenses, TdR et rapports de missions, rapport mensuel, rapport d’évaluation…) ;
  • Participer à la rédaction des rapports d’activités, avec les membres du consortium, destinés aux bailleurs (rapports intermédiaires et rapport finaux) ;
  • Rédiger les rapports d’évaluations des besoins ;
  • Participer à la rédaction des propositions de projets en lien avec la protection/éducation.

Sécurité

  • Travailler en étroite collaboration avec le point focal sécurité de la mission pour mettre au point et entretenir des systèmes qui favorisent la sûreté et la sécurité de tous les membres de l’équipe ;
  • S’assurer que les activités sont mises en œuvre avec une analyse et une compréhension claires de la sécurité ;
  • Participer à la collecte et à l’analyse des informations sécuritaires, en lien avec le Coordinateur logistique et le Directeur Pays.

Ces responsabilités pourront être revues en fonction des évolutions des besoins sur le terrain.

Conditions de sécurité, de travail, et de vie

Le contexte sécuritaire instable et volatile impose le respect de règles de sécurité parfois contraignantes (couvre-feu, no go area, …). Les déplacements sur le terrain sont possibles mais nécessitent une analyse préalable et les déplacements en ville ne sont en général pas sujets à restriction, sauf tension en ville. TGH est un acteur humanitaire connu et apprécié dans ses zones d’intervention.

A Bangui, les expatriés disposent de chambres individuelles dans deux maisons partagées situées sur deux concessions. Une des maisons est située dans la même concession que le bureau. Une connexion wifi satisfaisante est disponible dans les deux guesthouses. Il est possible et autorisé à Bangui de se rendre dans de nombreux restaurants, bars, complexes sportifs, supermarchés, magasins, marchés…

Profil

  • Master ou expérience équivalente en études de développement, relations internationales, développement économique ou tout autre domaine pertinent.
  • Au moins 2 années d’expérience pertinente en matière de développement – idéalement dans les domaines des moyens de subsistance et de l’emploi et / ou de la formation professionnelle de jeunes.
  • Expériences avérées dans l’ingénierie de la formation (développement de module/référentiel de formation)
  • Une expérience de la gestion de programmes multisectoriels intégrés de taille et de portée similaires. Les activités financées par l’AFD sont fortement préférées.
  • Expérience de la gestion de projet en consortium serait un atout.
  • Aptitude démontrée à établir et entretenir des relations avec les gouvernements hôtes, les organisations locales et les partenaires.
  • Une expérience des règles, réglementations et exigences de l’AFD est souhaitable.
  • Capacité démontrée à créer et à promouvoir une culture d’équipe adaptative.
  • Expérience de travail en RCA est souhaitable.
  • Excellentes compétences en communication orale et écrite en français.
  • Solides connaissances en informatique (suite MS Office)
  • Expériences dans le suivi, l’évaluation et dans le développement des outils de collecte des données
  • Forte expérience dans la gestion des organisations (accompagnement, renforcement des capacités techniques)