Le Groupe de la Banque africaine de développement recrute (07 Janvier 2022)

Informations sur l'emploi

Titre du Poste : Chargé principal/supérieur de la fragilité et de la résilience

Niveau Requis : BAC + 5

Année d'Expérience Requise : 6 ans

Lieu du Travail : Abidjan, Côte d'Ivoire

Date de Soumission : 06/02/2022

Description de l'emploi

Full vacancy title: Chargé principal/supérieur de la fragilité et de la résilience
Location: Abidjan, Côte d’Ivoire
Position Grade: PL4 / PL5
Position Number: 50104493 / 50070219
Posting Date: 07-jan-2022
Closing Date: 06-fév-2022

LA BANQUE :

Créé en 1964, le Groupe de la Banque africaine de développement (la Banque) est la première institution de développement panafricaine qui œuvre pour la croissance économique et le progrès social en Afrique. Il compte 81 États membres, dont 54 pays africains (pays membres régionaux). Le programme de développement de la Banque vise à fournir l’appui financier et technique aux projets porteurs de transformation qui permettront de réduire sensiblement la pauvreté, grâce à une croissance économique inclusive et durable. Pour mieux se concentrer sur les objectifs de la Stratégie décennale (2013-2022) et réaliser un plus grand impact sur le développement, la Banque a défini pour ses interventions en Afrique, Cinq grands domaines (High 5) dans lesquels les interventions devront s’intensifier à savoir : « Éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie », « Nourrir l’Afrique », « Industrialiser l’Afrique », « Intégrer l’Afrique » et « Améliorer la qualité de vie des populations africaines ».

LE COMPLEXE :

Au sein du Complexe développement régional, intégration et prestation de services (RDVP), la Banque compte cinq (5) Directions du développement régional, de l’intégration et de la prestation de services, dont une dans chaque région de l’Afrique, à savoir : Afrique du Nord, Afrique australe, Afrique de l’Est, Afrique de l’Ouest et Afrique centrale. Chaque direction régionale est dirigée par un directeur général (DG) et est dotée de fonctions sectorielles et de capacités administratives pertinentes pour assurer une prestation diligente de services aux pays clients. Les Directions régionales fournissent aux bureaux pays dans leurs régions l’orientation stratégique et sont chargées des opérations, du développement des activités, de la gestion des projets et de la réalisation effective globale du programme des High 5 de la Banque.

LE DÉPARTEMENT QUI RECRUTE :

Le Bureau de coordination des États en transition (RDTS) supervise la mise en œuvre de la Stratégie de la Banque en vue de lutter contre la fragilité et de renforcer la résilience dans ses pays membres régionaux (PMR). Il coordonne également les activités de prêt et hors prêt des experts en fragilité et résilience en poste dans les directions régionales et les bureaux pays de la Banque ainsi que des partenaires extérieurs tels que les communautés économiques régionales (CER), la Commission de l’Union africaine (CUA), les organismes régionaux spécialisés tels que les commissions de bassin, l’Alliance du Sahel et autres, le système des Nations Unies (SNU), les partenaires au développement, les fondations, les organisations de la société civile et d’autres partenaires.

Au cours de la dernière décennie, l’Afrique a connu une croissance et une transformation énormes qui ont élargi les opportunités et amélioré les conditions de vie de millions de personnes. Plus des deux tiers des pays africains ont renforcé la qualité de leur gouvernance, amélioré les services de base, et élargi les opportunités économiques. Pourtant, il existe des risques importants que cet élan soit freiné par des pressions importantes telles que les tendances continues d’exclusion et de pauvreté, le chômage, l’accroissement de l’émigration, l’accélération de l’urbanisation, le changement climatique et la mauvaise gestion des ressources naturelles. De telles pressions menacent de submerger les capacités institutionnelles existantes pour gérer les défis politiques, économiques, sociaux et environnementaux. Elles rendent chaque pays africain plus vulnérable.

Le mandat de RDTS consiste à placer la Banque au centre des efforts déployés par l’Afrique pour remédier à la fragilité et ouvrir la voie à une trajectoire de développement plus résiliente et inclusive. La majorité des activités du Département consiste à identifier les principaux facteurs de la fragilité, y compris les aspects économiques, sociaux, politiques et environnementaux. RDTS joue également un rôle crucial dans l’intégration des facteurs de fragilité dans les stratégies et programmes de la Banque, tant au niveau national que régional, en vue d’un développement durable et inclusif. L’application systématique d’un prisme de fragilité dans les programmes du Groupe de la Banque est au cœur de l’engagement de RDTS.

LE POSTE :

Sous la supervision du Directeur de RDTS, la principale responsabilité du Chargé de la fragilité et de la résilience consiste à mettre au point des interventions en matière de fragilité dans les opérations du Groupe de la Banque au niveau régional et national ainsi que dans les programmes et projets afin de veiller à l’intégration du programme de la Banque en matière de lutte contre la fragilité et le renforcement de la résilience en Afrique dans ses opérations. Ses responsabilités comprennent également la préparation de documents analytiques, l’application du prisme de la fragilité, l’évaluation de la fragilité, l’établissement de partenariats, la mobilisation de ressources et au plaidoyer en faveur des politiques.

Fonctions et responsabilités :

Le Chargé de la fragilité et de la résilience travaillera en étroite collaboration avec d’autres membres de l’équipe RDTS sur l’opérationnalisation du programme de la Banque en matière de fragilité. Ses fonctions sont les suivantes :

  1. Dans le cadre de l’opérationnalisation de la stratégie de la Banque pour remédier à la fragilité et renforcer la résilience, préparer et entreprendre des évaluations de la fragilité (FA) sur la base de l’outil d’évaluation de la résilience des pays (CRFA) en vue d’intégrer l’approche opérationnelle de la Banque en matière de lutte contre la fragilité, de ses outils d’analyse de la fragilité, de ses instruments de financement, ainsi que de l’application du prisme de la fragilité.
  2. En coordination avec les autorités compétentes de la Banque, élaborer une feuille de route claire et pratique pour favoriser le dialogue avec les PMR sur les facteurs de fragilité qui seront ressortis des évaluations en vue d’identifier des points d’entrée ciblés pour renforcer les capacités institutionnelles et la résilience par la conception et la mise en œuvre de mesures d’atténuation. Il s’agit notamment de renforcer les capacités des PMR, en particulier ceux qui se trouvent dans des situations de conflit et de fragilité, à appliquer le prisme de la fragilité à la préparation de programmes nationaux, de cadres, de stratégies sectorielles et de plans de développement tenant compte de la fragilité.
  3. Collaborer avec les communautés économiques régionales (CER) et les partenaires internationaux du développement, ainsi qu’avec les acteurs de la consolidation de la paix et de l’aide humanitaire, afin de mettre en place des plateformes de collaboration communes pour l’échange d’expériences et l’échange d’informations sur les questions, les dynamiques et les meilleures pratiques concernant le programme de lutte contre la fragilité en Afrique.
  4. Contribuer à la préparation et à l’examen par les pairs des produits analytiques de RDTS, y compris les évaluations régionales et nationales complètes de la fragilité (3FFA), le rapport annuel d’évaluation de la résilience et de la fragilité des pays (CRFA), les études économiques et sectorielles (EES), ainsi que les notes d’information pertinentes pour faciliter des interventions éclairées dans la lutte contre la fragilité.
  5. Participer aux efforts de l’équipe RDTS pour institutionnaliser et appliquer le prisme de la fragilité par une intégration appropriée des facteurs de fragilité dans les stratégies et les opérations de la Banque. En étroite collaboration avec les principaux départements/unités sectoriels et opérationnels de la Banque, y compris les centres régionaux de prestation de services et les bureaux pays, participer aux processus de préparation, d’examen par les pairs et d’évaluation de l’état de préparation des notes de diagnostic pays (NDP), des notes de diagnostic régionales (NDR), des documents de stratégie pays (DSP), des documents de stratégie d’intégration régionale (DSIR), des notes conceptuelles de projet (NCP) et des rapports d’évaluation de projet (REP) afin de garantir l’intégration de la fragilité dans les opérations de la Banque.
  6. Élaborer des approches permettant d’intégrer plus efficacement les évaluations de la fragilité dans les activités de prêt et hors prêt de la Banque. Il s’agit notamment de l’intégration de la fragilité, dans les notes conceptuelles de projets et les rapports d’évaluation de projet, de composantes sensibles à la fragilité dans les projets d’investissement favorisant le dialogue stratégique et les réformes des politiques sectorielles.
  7. Fournir des apports techniques pour améliorer la gestion du portefeuille afin d’accroître les performances des projets (annulation de projets plus anciens, amélioration de la gestion du portefeuille en consultation avec les organismes chargés de la mise en œuvre des projets, maintien d’un dialogue continu avec les gouvernements et les autres partenaires de développement, formation des unités de projet, amélioration du système d’établissement de rapports sur les projets et promotion de la bonne gouvernance, etc.)
  8. Appuyer l’institutionnalisation de l’application du prisme de la fragilité en élaborant des programmes de sensibilisation interne au profit du personnel opérationnel, sectoriel et régulier de la Banque. Cela comprend l’élaboration de séries de formation et de modules d’accréditation de formation sur la CRFA, les évaluations de la fragilité et le prisme de la fragilité, en coordination avec les unités appropriées de la Banque.
  9. Participer aux groupes de travail départementaux et interdépartementaux de la Banque et apporter des contributions techniques qui aident à la compréhension et à l’intégration des questions et des approches relatives à la fragilité dans la conception, la validation et la mise en œuvre des interventions de la Banque dans les pays en situation de fragilité.
  10. Élaborer des approches novatrices et durables, nationales et régionales, pour faire face à la fragilité, afin d’orienter le programme de la Banque en matière de fragilité et les interventions de développement dans les États en transition.
  11. Contribuer à la préparation de documents clés pour la mobilisation des ressources, en particulier de la Facilité d’appui à la transition pendant les discussions sur la reconstitution et la revue à mi-parcours du Fonds africain de développement (FAD), en étroite collaboration avec les unités concernées de la Banque.
  12. Entreprendre toute autre mission et tâche qui pourrait être assignée par le Directeur (RDTS) ou le Vice-président (RDVP). Ces missions peuvent impliquer de travailler avec des équipes ou des membres du personnel de la Banque relevant ou non de RDTS.

Critères de sélection :

Le candidat retenu doit posséder les qualifications et compétences suivantes :

  1. Être titulaire au minimum d’un Master 2 en Economie, Sciences Politiques, Sciences Sociales, Relations Internationales, Gestion des Ressources Humaines, Développement Organisationnel, Administration des Affaires ou dans une discipline connexe ;
  2. Justifier d’au moins six (6) ans d’expérience pertinente en tant que Chargé Principal de la Fragilité et de la Résilience ou cinq (5) ans d’expérience pertinente en tant que Chargé Supérieur de la Fragilité et de la Résilience, dans la recherche économique, la paix et la construction de l’État, la cohésion sociale, le dialogue public-privé, le conseil en gestion et d’une solide expérience dans l’élaboration et la mise en œuvre de programmes en matière de fragilité, y compris les évaluations, la modélisation, les analyses et les applications de sensibilité ;
  3. Avoir de l’expérience dans l’évaluation, la conception, le développement, l’exécution et l’évaluation de programmes, projets et interventions visant à traiter les facteurs de fragilité dans les PMR, les CER, les organisations de bassin et autres agences spécialisées traitant de la fragilité ;
  4. Avoir une bonne compréhension des questions de fragilité, de la dynamique et de la complexité et l’expérience de la conception et de la mise en œuvre de mesures d’atténuation, y compris la résolution des problèmes ;
  5. Faire preuve de créativité et d’innovation pour faire face à l’évolution rapide du paysage de la fragilité dans le monde et en Afrique (comme la COVID-19) et être capable de s’adapter et de travailler dans un environnement en mutation rapide ;
  6. Avoir de bonnes compétences en matière de planification, d’organisation et de relations interpersonnelles ;
  7. Avoir une bonne connaissance des opérations, des procédures et des politiques de la Banque, ainsi qu’une connaissance approfondie des questions macroéconomiques, de politique économique et de développement dans les PMR ;
  8. Capacité avérée à mener plusieurs tâches de front et à gérer efficacement son temps pour faire face à de multiples demandes et délais dans un contexte de besoins et de priorités concurrentiels ;
  9. Être capable de diriger des programmes de formation, de mobiliser des personnes-ressources, d’appliquer des approches novatrices, de travailler de manière indépendante et d’appliquer de nouvelles méthodes pour résoudre les problèmes, tout en restant efficace dans un environnement institutionnel en évolution rapide et difficile ;
  10. Posséder d’excellentes compétences interpersonnelles et de communication, ainsi qu’une capacité avérée à travailler de manière productive au-delà des frontières institutionnelles au sein d’équipes multisectorielles ;
  11. Capacité de communiquer efficacement (à l’écrit et à l’oral) en anglais ou en français, de préférence avec une bonne connaissance pratique de l’autre langue ;
  12. Maitriser l’utilisation des logiciels de Microsoft Office, et avoir une bonne connaissance de SAP.

CE POSTE BÉNÉFICIE DU STATUT INTERNATIONAL ET OUVRE DROIT AUX CONDITIONS D’EMPLOI INTERNATIONAL Y AFFÉRENTES.

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